— Publié le 25 septembre 2023

L’heure des sanctions

AMA

Réuni en fin de semaine passée à Shanghai, en Chine, le comité exécutif de l’Agence mondiale antidopage (AMA) s’est livré à une généreuse distribution de cartons jaunes et rouges. Elle concerne plus d’une demi-douzaine de pays. En tête de liste, les Bermudes et l’Afrique du Sud. Leurs agences nationales antidopage ont été déclarées non conformes au Code mondial antidopage. Jamais une très bonne nouvelle, surtout à moins d’une année des Jeux olympiques. Les deux pays disposent d’un délai de 21 jours, à compter de la date de réception de la notification de non-conformité, pour la contester. Six autres pays – Algérie, Angola, Équateur, Mongolie, Maroc et Philippines – ont été placés sur la « liste de surveillance » de l’AMA. Une forme de mise en garde, rien de plus, mais qui pourrait conduire à une déclaration de non-conformité s’ils ne corrigent pas le tir dans les quatre mois à venir. Même chose pour Panam Sports. L’organisation sportive panaméricaine a elle aussi été déclarée non conforme au code mondial antidopage. Enfin, plus habituel, voire presque rituel, le comité exécutif de l’AMA s’est penché sur le cas de la Russie. Sans la moindre surprise, ses membres ont décidé… de ne rien décider. Malgré la fin en décembre dernier de sa suspension de deux ans, son agence nationale antidopage (RUSADA) n’est toujours pas réintégrée. L’AMA précise également avoir poursuivi son patient travail de récupération des données et échantillons du laboratoire de Moscou. A ce jour, il a permis de sanctionner 218 cas d’infraction aux règles de la lutte antidopage, plus 63 autres ayant conduit à une inculpation.