— Publié le 25 octobre 2023

Thomas Bach fustige la politisation du sport

CIO

Pas de répit pour Thomas Bach. Rentré de Mumbai après une session du CIO où il lui a été demandé par plusieurs membres, africains surtout, de prolonger en 2025 son mandat de 12 ans, le dirigeant allemand a fait le voyager vers Montevideo, la capitale de l’Uruguay. L’occasion : le 100ème anniversaire du comité national olympique. Devant les médias, Thomas Bach a parlé politique. « Nous sommes convaincus que le monde se rendra compte que politiser le sport serait très néfaste pour la société », a-t-il insisté, suggérant que la « mission du sport restait d’organiser des compétitions entre des nations qui, à un certain moment, sont politiquement amies. » Le dirigeant allemand a également assuré bénéficier actuellement « d’un grand soutien de la part de la communauté internationale au sujet du pouvoir unificateur du sport. » Un soutien qui, selon lui, devrait encore être renforcé dans les semaines à venir. « J’espère que le prochain débat sur la résolution de la trêve olympique, qui aura lieu aux Nations unies en novembre, nous apportera un nouvel élan de soutien« , a-t-il ajouté. Le président du CIO s’en est également pris à la Russie, mais sans la nommer, et à sa volonté de créer ses propres événements sportifs, dont les Jeux des BRICS en juin 2024 à Kazan. Il a expliqué que le CIO suivait de près les tentatives de certains pays de « politiser le sport et de remplacer des compétitions sportives comme les Jeux olympiques, qui sont des jeux politiquement neutres et organisés par la société civile, par des événements organisés par le gouvernement. »