— Publié le 13 novembre 2023

Mohammed Jalood n’a pas cru au pire

Haltérophilie

Le coup est passé tout près. Mais Mohammed Jalood (photo ci-dessus), le président de la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF), l’a assuré à l’agence Xinhua : il était impossible que la discipline disparaisse du programme olympique après les Jeux de Paris 2024. « Étant présents aux Jeux depuis le tout début, il était impensable pour nous d’être exclus de la célébration olympique, a assuré le dirigeant iraquien, élu à la tête de l’instance en juin 2022. Mais l’onde de choc provoquée par cette possibilité a conduit à un changement profond au sein de notre fédération internationale. Le chemin a été semé d’embûches, mais depuis l’élection du conseil exécutif de l’IWF en juin 2022, une nouvelle équipe est déterminée à 100 % à changer la culture et le fonctionnement de notre instance. » Un changement qui a été concrétisé, selon Mohammed Jalood, par l’adoption de nouveaux statuts limitant les mandats des élus, l’équité entre les sexes dans les différentes structures, une meilleure prise en compte de la voix des athlètes, la création d’une équipe de réfugiés, une politique spécifique sur l’identité de genre, les droits de l’homme et la non-discrimination, et enfin la création du tout premier plan stratégique de l’IWF pour la période 2024-2032. Sur la question du dopage, l’IWF a délégué le travail à l’Agence internationale de contrôle (ITA) et a augmenté son budget. Son président le relève comme une première victoire : les derniers championnats du monde, organisés en septembre 2023 à Riyad, en Arabie saoudite, se sont terminés sans le moindre cas positif. Aux Jeux de Paris 2024, l’haltérophilie comptera seulement 10 catégories, contre 14 aux Jeux de Tokyo 2020, et un nombre réduit de 120 athlètes.