— Publié le 8 avril 2014

Le Canada et Right to Play pour la santé et l’éducation

Communiqué

Le ministre Paradis et Right To Play soulignent la première Journée internationale du sport au service du développement et de la paix

Le 4 avril 2014 – Ottawa, Ontario – Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada

Devant un groupe d’élèves du secondaire, lors d’un événement organisé par Right To Play pour célébrer la première Journée internationale du sport au service du développement et de la paix, le ministre du Développement international et de la Francophonie, l’honorable Christian Paradis, a insisté sur l’engagement du Canada à aider à améliorer la vie des enfants et des jeunes vulnérables des pays en développement et à favoriser la paix dans le monde au moyen du sport et du jeu.

« J’ai constaté par moi-même les effets positifs que le sport et le jeu peuvent avoir sur les enfants, quelle que soit la situation dans laquelle ils se trouvent, a affirmé le ministre Paradis. Nous savons que le sport aide à bâtir la confiance en soi, qu’il fait fi des stéréotypes et qu’il favorise l’espoir en l’avenir. Le Canada continuera de collaborer avec des partenaires comme Right To Play pour s’assurer que les enfants du monde entier puissent apprendre, acquérir du mérite et connaître la réussite personnelle, ainsi que celle de leur collectivité et de leur pays. »

Le ministre Paradis a annoncé aujourd’hui que le Canada s’allierait à Right To Play pour faire progresser le développement et la paix au Bénin, au Ghana, au Libéria, au Mali et au Rwanda au moyen du sport et du jeu. Le Projet de promotion de la santé, de l’éducation et du développement au profit des enfants et des jeunes aidera plus de 235 000 enfants et jeunes à acquérir d’importantes aptitudes à la vie quotidienne et des connaissances en matière de santé dans des milieux d’apprentissage sécuritaires.

« Ces 12 dernières années, le Canada a été l’un de nos collaborateurs les plus constants, et cet engagement témoigne non seulement de l’importance qu’il accorde à notre travail en tant qu’organisation de développement, mais aussi des retombées incroyables qui peuvent être générées lorsque des gouvernements et la société civile s’unissent pour atteindre des objectifs communs, a constaté Johann Olav Koss, président et directeur général de Right To Play. Ensemble, par le jeu, nous continuerons à améliorer l’éducation, à transformer des vies et à bâtir un avenir meilleur pour les jeunes du monde entier et leur collectivité. »

Les faits en bref

  • Right To Play est une organisation internationale qui canalise l’énergie transformatrice du jeu et du sport pour éduquer et autonomiser les enfants et les jeunes qui font face à l’adversité dans plus de 20 pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient.
  • De 2007 à 2013, le Programme d’apprentissage par le jeu financé par le MAECD à hauteur de 19,9 millions de dollars a permis à plus de 214 000 enfants et jeunes à risque de l’Afrique francophone et de l’Ouest de prendre part chaque semaine à des activités sportives et à des jeux. Ils ont pu acquérir d’importantes compétences en leadership et des aptitudes à la vie quotidienne, telles que la discipline personnelle, la coopération et la confiance en soi. Maintenant, ils ont également une meilleure éducation et une meilleure santé.
  • En janvier 2014, le Canada a annoncé qu’il appuierait le Projet de promotion de l’apprentissage, de l’autonomisation et du jeu mené en Jordanie (5 millions de dollars de 2014 à 2017) afin, d’une part, d’offrir une aide en matière d’éducation à des enfants réfugiés syriens et à des enfants jordaniens pour qu’ils fassent davantage preuve de leadership dans leur école et leur collectivité et, d’autre part, de remettre en état des salles de classe, des installations sanitaires et des aires de jeu. En outre, plus de 1 500 enseignants et formateurs ont reçu une formation sur l’approche liée au sport et au développement.
  • Le 23 août 2013, l’Assemblée générale des Nations Unies a déclaré que le 6 avril serait la Journée internationale du sport au service du développement et de la paix pour reconnaître le fait que le sport peut favoriser la consolidation de la paix et contribuer à l’avancement des droits de la personne et du développement social et économique.