— Publié le 16 novembre 2023

Les élus parisiens ne veulent pas des taxis volants

Paris 2024

Le projet avait un air de science-fiction. Mais il pourrait bien ne jamais se fondre dans la réalité. Invités à débattre du dossier des taxis volants, imaginés et portés par le groupe Aéroport de Paris (ADP) pour les Jeux olympiques et paralympiques en 2024, les élus parisiens se sont massivement déclarés opposés à leur principe. Au premier jour du Conseil de Paris, mardi 14 novembre, ils ont rendu un avis négatif sur la création d’une plate-forme de décollage et d’atterrissage prévue sur la Seine, près de la gare d’Austerlitz. Parmi les arguments avancés contre le projet d’ADP, les élus ont mis en avant  la pollution sonore et visuelle, la consommation d’énergie, et le risque pour la sécurité des passagers et des Parisiens. Le conseiller socialiste Florian Sitbon a dénoncé un projet « absurde », soutenu par l’État et la Région Île-de-France : « Pour faire gagner quelques minutes à quelques nantis pressés, ignorants et méprisants de l’urgence climatique, on polluerait l’atmosphère, on détruirait l’environnement sonore ». Précision : le projet d’une expérimentation de taxis volants sur trois lignes aériennes, porté par Aéroport de Paris avec le constructeur allemand Volocopter et la région Île-de-France, envisage de faire payer 140 euros pour un trajet de 35 km.