— Publié le 20 novembre 2023

Leonz Eder conserve les clefs

FISU

Pas de suspense à la Fédération internationale du sport universitaire (FISU). Réunie à Genève pour sa 38ème assemblée générale, l’instance devait se choisir un président et un comité exécutif. Seul candidat en lice pour le poste suprême, Leonz Eder (photo ci-dessus) a été élu à l’unanimité par les représentants des 115 fédérations nationales pour un mandat de quatre ans, jusqu’en 2027. Le dirigeant suisse assurait déjà l’intérim à la présidence de la FISU depuis le départ en 2020 d’Oleg Matytsin, nommé ministre des Sports dans le gouvernement russe. Le nouveau comité exécutif marque, de son côté, un virage vers la parité, avec trois femmes pour les quatre postes de vice-président : l’Ougandaise Penninah Kabenge, l’Allemande Verena Burk et la Polonaise Marian Dymalski. Mais le premier vice-président reste un homme : le Brésilien Luciano Atayde da Costa Cabral. A Genève, l’assemblée générale de la FISU a également enregistré l’adhésion d’un nouveau pays membre, le Qatar. Elle a surtout été marquée l’annonce du prochain départ du Belge Eric Saintrond. Directeur exécutif et secrétaire général de l’instance, il a fait savoir aux délégués qu’il prendrait sa retraite au début de l’année 2025. Avec son départ, une page va se tourner pour la FISU. Eric Saintrond a débuté sa carrière dans le sport international à la FISU en 1985, après des études à l’Institut des Sciences de la Motricité de l’Université Libre de Bruxelles. L’instance comptait alors seulement trois salariés. Son siège était situé dans la capitale belge.