Le mouvement de protestation contre le régime en place ne montre pas de signes de faiblesse, en Turquie. Mais le sport continue. Et il le fait sans ralentir l’allure. A moins de trois mois de la désignation par le CIO de la ville-hôte des Jeux de 2020, Istanbul accueillait ces deux derniers jours un sommet sur l’économie et le sport organisé avec l’International Herald Tribune.
A Antalya, l’élite planétaire du tir à l’arc dispute jusqu’au 16 juin une étape de la Coupe du Monde. Une compétition dont l’organisation n’est pas du tout affectée par les manifestations populaires, comme en témoigne la Française Pascale Lebecque, engagée dans l’épreuve d’arc à poulies: « cela fait maintenant plusieurs années qu’Antalya fait partie de notre circuit de Coupe du Monde, et ils sont très rodés quant à l’organisation. Les conditions pour la compétition, l’hébergement et les transports fonctionnent très bien, et nous ne ressentons absolument pas les problèmes et les troubles qui se déroulent en ce moment en Turquie. Je ne sais même pas s’il se passe quelque chose de particulier dans le centre d’Antalya ».
Les Jeux Méditerranéens doivent débuter le 20 juin à Mersin. Le lendemain, la Turquie accueillera la Coupe du Monde FIFA des moins de 20 ans.
