— Publié le 22 septembre 2023

L’Australie toujours plus proche

France

Un effet olympique ? A moins d’une année des Jeux de Paris 2024, et neuf ans de ceux de Brisbane 2032, les relations sportives entre la France et l’Australie n’ont jamais été aussi fortes. Le ministère français des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques annonce la signature d’une nouvelle « déclaration d’intention » entre les deux pays. Elle vise à accroître la coopération sportive. Paraphé côté australien par la ministre des Soins aux personnes âgées et des Sports, Anika Wells, et côté français par la ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra, le document « encouragera une plus grande coopération entre les deux nations », après la Coupe du Monde de rugby 2023 en France, dans la perspective de la Coupe du Monde de rugby masculine en 2027 et féminine en 2029 en Australie, et des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024 et de Brisbane en 2032. La palette se veut très large, puisqu’elle concerne aussi bien l’organisation de grands événements sportifs et la réduction de l’impact environnemental des infrastructures sportives, que la promotion de l’industrie du sport dans les deux nations, l’éthique sportive, la lutte contre le dopage et la corruption, ou encore la recherche en sciences du sport, et la promotion du sport féminin et du parasport. L’Australie et la France s’engagent également à partager leur expertise en matière de soutien à la performance, de formation et d’entraînement, y compris pour les jeunes athlètes et les officiels. L’accord signé cette semaine par Anika Wells et Amélie Oudéa-Castéra n’est pas le premier du genre entre les deux pays. L’INSEP avait ouvert la voie en renouvelant l’an passé son protocole d’accord avec l’Australian Institute of Sport (AIS) de Canberra. Les deux comités nationaux olympiques – CNOSF pour la France et AOC pour l’Australie – se sont également rapprochés au printemps dernier en signant une convention de coopération.