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Palmarès FrancsJeux de l’année : la palme pour les Alpes françaises 2030

— Publié le 22 décembre 2023

L’exercice est devenu un rituel. Depuis 2020, FrancsJeux rembobine à chaque fin d’année le film des douze derniers mois pour en marquer les moments, les acteurs et les instances qui en ont dominé l’actualité, d’une façon ou d’une autre.

A la différence de la plupart des palmarès du mouvement sportif, la formule change d’une année à l’autre.

En 2020, le classement des francophones les plus influents du mouvement olympique avait consacré Christophe Dubi, le directeur exécutif des Jeux olympiques au CIO.

L’année suivante, les trophées de la cuvée 2021 avaient notamment été décernés à Tony Estanguet, élu homme de l’année, et un duo franco-japonais composé de Brigitte Henriques, première femme à la présidence du Comité olympique français, et Seiko Hashimoto, la présidente de Tokyo 2020, désignées par le jury pour se partager le titre de femme de l’année.

Nouveau changement de cap l’an passé. FrancsJeux a distribué ses dix coups de coeur au terme d’une année dominée par les Jeux d’hiver de Pékin et le conflit en Ukraine. Sans surprise, la solidarité du mouvement olympique à l’égard de l’Ukraine l’a emporté, devançant la désignation par la FIFA de la Française Stéphanie Frappart comme première arbitre féminine à officier en phase finale d’un Mondial de football.

Pour 2023, la formule se révèle encore inédite. Pour cette dernière année avant les Jeux de Paris 2024, la rédaction de FrancsJeux a établi une liste des dix moments qui lui ont semblé les plus marquants entre janvier et décembre. Dix temps forts qui, pour une raison ou une autre, resteront soulignés d’un trait épais à l’heure du bilan.

La sélection a été soumise, comme tous les ans, à un jury international* composé de journalistes, partenaires, dirigeants et experts, tous connaisseurs du mouvement olympique. Leur vote a permis d’établir un classement.

Au terme d’une année où le CIO a parfois surpris son monde, et où la FIFA a levé le suspense sur les pays-hôte de deux éditions successives de la Coupe du Monde masculine, le trio de tête reflète les prises de position des deux instances majeures du mouvement sportif.

En tête, la décision de la commission exécutive du CIO de retenir les Alpes françaises, seulement les Alpes françaises, pour poursuivre la course aux Jeux d’hiver 2030 en phase dite de « dialogue ciblé ». Six ans après Paris 2024, la France recevra à nouveau les Jeux olympiques et paralympiques. Un scénario qui semblait impossible une année en arrière.

En deuxième position, l’Arabie saoudite seule candidate à la Coupe du Monde de football en 2034. Faute de concurrence, le royaume du Golfe est assuré de rafler la mise. Là aussi, l’événement semblait difficile à imaginer en tout début d’année.

Le trio de tête est complété par la décision de la commission exécutive du CIO, annoncée à la fin du mois de mars, de recommander aux fédérations internationales de réintégrer sous statut neutre les athlètes russes et biélorusses dans les compétitions internationales. L’instance olympique a franchi un pas de plus, en décembre, en autorisant leur participation aux Jeux de Paris 2024.

Le classement de FrancsJeux des dix moments marquants de l’année 2023 :

1. Les Alpes françaises retenues par le CIO pour poursuivre seules le dialogue ciblé pour les Jeux d’hiver 2030

2 – L’Arabie saoudite, seule candidate à l’accueil du Mondial de football en 2034

3 – La commission exécutive du CIO recommande aux fédérations internationales de réintégrer les athlètes russes et biélorusses

4 – Le Mondial de football en 2030 attribué par la FIFA à six pays – Espagne, Portugal et Maroc, plus Argentine, Uruguay et Paraguay – sur trois continents

5 – Le cricket, le flag football, le lacrosse, le baseball/football et le squash choisis comme sports additionnels aux Jeux de LA 2028

6 – L’annonce par le CIO du lancement prochain des Jeux olympiques de l’eSport

7 – L’arrivée de LVMH comme partenaire premium du COJO Paris 2024

8 – La création de World Boxing, une nouvelle fédération internationale pour la boxe olympique

9 – Les premières condamnations dans le scandale de corruption des Jeux de Tokyo 2020

10 – Michelle Yeoh, première actrice oscarisée élue membre du CIO

*Le jury de FrancsJeux : Alan Abrahamson (3 Wire Sports – Etats-Unis), Thierry Borra (expert international – France), Antoine Chinès (Territoires d’événements sportifs – France), Mélanie Duparc (Union mondiale des villes olympiques – Suisse) – Pierre Galy (AFP – France), Tharcisse Harerimana (journaliste – Burundi), Ed Hula (journaliste – Etats-Unis), Marie Jaillant (Global Sports Week – France), Sylvie Le Maux (Alliance francophone d’escrime – France), Alain Lunzenfichter (Association mondiale des journalistes olympiques – France), Alain Mercier (FrancsJeux – France), Julien Montel (Spartner – France), Elise Morel (Olbia Conseil – France), Arthus Pierrette (Championnats du monde de para athlétisme 2023 – France), Rachel Pretti (L’Equipe – France), Jean-Pierre Siutat (Association francophone de comités nationaux olympiques – France), Severine Townsend (JTA – Grande-Bretagne), Philippe Vande Weyer (Le Soir – Belgique), Giulia Zonca (La Stampa, Italie).