— Publié le 15 mai 2020

Sous les projecteurs : les bureaux régionaux de l’AMA

Communiqué

L’AMA a son bureau principal à Montréal, au Canada, mais son travail s’étend à toutes les régions du monde. L’AMA compte 133 employés à temps plein provenant de 50 pays, y compris des bureaux régionaux en première ligne basés à Montevideo, en Uruguay; à Tokyo, au Japon; à Lausanne, en Suisse; et au Cap, en Afrique du Sud. Ces bureaux régionaux travaillent main dans la main avec l’équipe du bureau principal pour s’assurer de la protection et de la promotion du sport propre dans le monde entier.

Le rôle des bureaux régionaux est de sensibiliser, de mobiliser et de soutenir les partenaires, y compris les sportifs, afin de favoriser le dialogue et de stimuler la participation aux activités antidopage, depuis les autorités les plus haut placées jusqu’aux intervenants locaux. Rencontrer les gens où ils sont, parler leur langue et comprendre les défis auxquels ils font face sont des éléments importants du succès de ces bureaux.

Créatifs et engagés, les experts qui y travaillent couvrent des régions extrêmement diverses, chacune avec des difficultés particulières, et concentrent principalement leurs efforts à travailler étroitement avec les partenaires et à offrir conseils et assistance. Ces experts assument, en particulier, les responsabilités suivantes :

  • Assurer la liaison avec les autorités publiques et les organisations sportives régionales.
  • Aider les partenaires régionaux à développer leur programme antidopage, ainsi qu’à atteindre et à maintenir la conformité au Code mondial antidopage.
  • Favoriser le renforcement des capacités par l’intermédiaire des programmes des 15 organisations régionales antidopage (ORAD), rassemblant 132 pays.
  • Contribuer à la mise en œuvre de programmes d’éducation.
  • Établir et maintenir des ententes de collaboration avec des agences gouvernementales, des organisations sportives, des compagnies pharmaceutiques, des laboratoires et d’autres groupes influents afin de promouvoir le sport propre.
  • Faciliter la collecte des contributions annuelles au budget de l’AMA dans chaque région.

« Nous travaillons pour aider les sportifs en faisant en sorte que leur santé et l’intégrité du sport soient protégées », explique Kazuhiro Hayashi, directeur du bureau Asie/Océanie de l’AMA.

« Au début, il était parfois difficile de susciter de l’intérêt pour les initiatives liées au sport propre auprès des différentes parties prenantes. Petit à petit, nous avons réussi à changer les mentalités. Quand la région Asie/Océanie a commencé à accueillir plus régulièrement des manifestations sportives importantes, comme les Jeux olympiques et paralympiques et les championnats du monde de diverses fédérations internationales (FI), l’intérêt et les préoccupations pour le sport propre se sont intensifiés. Notre travail a pris plus d’importance. Maintenant, nous sommes fiers que la région Asie/Océanie soit aussi active dans la lutte contre le dopage dans le sport. »

L’un des rôles principaux de chaque bureau est d’adapter les programmes à sa région.

« Nous avons le privilège de représenter l’AMA dans notre partie du monde, estime María José Pesce Cutri, directrice du bureau d’Amérique latine de l’Agence. Je travaille dans une région qui connaît beaucoup de problèmes importants, notamment dans les domaines de la santé, du logement et de l’éducation, mais où tout le monde adore le sport. Je suis convaincue que le sport est un moyen très efficace d’encourager des valeurs positives chez les jeunes. Nous travaillons avec des personnes passionnées dans les organisations nationales antidopage (ONAD) et les ORAD, qui, avec des ressources limitées, déploient des efforts remarquables pour développer de meilleurs programmes. »

L’une des activités principales, mais particulièrement productives, des bureaux régionaux consiste à mobiliser les représentants des gouvernements, y compris les ministres des Sports, ainsi que les comités nationaux olympiques (CNO), les fédérations sportives nationales et les ONAD. Ceci se passe souvent au cours de réunions officielles telles que des rencontres intergouvernementales, des réunions d’organisations régionales ou encore des symposiums ou ateliers organisés par l’AMA ou d’autres organisations, mais aussi lors de rencontres moins formelles en marge de conférences, dans des webinaires ou même dans des groupes sur les réseaux sociaux. Y sont discutés divers enjeux incluant notamment les bonnes pratiques, le renforcement des capacités ou le financement de la lutte contre le dopage. C’est ainsi que les relations se forgent, que la confiance s’établit et que les résultats se profilent.

« Nous avons des initiatives en cours qui ont connu un beau succès dernièrement, comme nos projets de coopération bilatérale avec les ONAD, grâce auxquels certains pays en développement reçoivent de l’aide plus ciblée, ajoute María José Pesce Cutri. Nous avons commencé l’an dernier avec le Guatemala, le Costa Rica et Trinité-et-Tobago. Cela a très bien fonctionné et, cette année, nous avons ajouté l’Équateur et Porto Rico. C’est encourageant de voir s’établir d’excellentes relations entre les différentes ONAD avec l’objectif commun de protéger le sport. »

L’Afrique est une autre région qui doit relever des défis importants en matière de ressources. Le sport et la lutte antidopage doivent composer avec d’autres besoins plus fondamentaux, comme l’accès à l’eau potable et à la nourriture, le développement des infrastructures et la sécurité des populations dans les zones de conflit, pour obtenir des fonds.

« En tant que région sportive importante, l’Afrique se doit de relever le défi de la lutte contre le dopage, affirme Rodney Swigelaar, directeur du bureau d’Afrique de l’AMA. Unie, elle peut contribuer aux efforts mondiaux qui soutiennent le sport propre. Nous devons aider les sportifs à ne pas prendre de décisions téméraires qui pourraient signifier la fin de carrières très prometteuses. »

« Le rôle de tous nos partenaires, les représentants de nos gouvernements et les personnes responsables d’organiser et de diriger le sport en Afrique, est de parler à l’unisson pour montrer que l’intégrité et la santé des sportifs et du sport ont une valeur réelle aux yeux des peuples et des pays. Au moyen de partenariats stratégiques et d’un accroissement du nombre de plateformes dans le cadre desquelles la région peut discuter des questions liées à la lutte contre le dopage, nous sommes en voie – lentement mais sûrement – de trouver des solutions régionales pour l’Afrique face à la menace du dopage. Il y a encore beaucoup à faire, et nous aurons besoin d’un engagement beaucoup plus soutenu. Mais notre région commence à reconnaître le fait que la lutte pour le sport propre demande une réponse collective et immédiate de tous les partenaires. »

Basé à Lausanne, en Suisse, où se trouve aussi le Comité international olympique (CIO) et de nombreuses FI, le bureau européen de l’AMA est unique. En plus de mener les activités typiques d’un bureau régional, ce bureau agit également comme premier point de contact avec les FI, mais aussi avec le CIO, le Comité international paralympique, ainsi que d’autres organisations responsables de grandes manifestations et organisations sportives basées à Lausanne ou en Europe. Qu’il s’agisse d’organisations brassant des milliards de dollars dont le personnel se compte par centaines ou de fédérations qui n’ont qu’un administrateur à plein temps, le bureau européen les soutient tous. Dans ce contexte, l’équipe du bureau européen doit démontrer une certaine capacité d’adaptation pour discuter avec les divers partenaires des avantages de la lutte contre le dopage et les soutenir dans le développement de leurs programmes antidopage.

En plus des relations avec les gouvernements, les ONAD et les FI, le bureau européen regroupe des experts des domaines de la science, du renseignement et des enquêtes, ainsi que du Système d’administration et de gestion antidopage (ADAMS), afin d’offrir une approche intégrée aux partenaires.

« En Europe, nous rencontrons des situations très diverses, constate Sébastien Gillot, directeur du bureau européen de l’AMA. Nous travaillons avec certaines des plus grandes ONAD et FI du monde, qui doivent souvent régler des enjeux extrêmement complexes, mais aussi avec des pays ou des sports plus petits, dotés de ressources très limitées et qui développent des programmes à partir de zéro. Dans cet environnement, et à tous les niveaux, l’AMA est présente pour soutenir les diverses organisations et leur offrir des conseils et du soutien, quelles que soient leurs demandes. »

Une communication efficace passe par l’ouverture, la transparence et la confiance. Grâce à ces quatre bureaux dans différentes régions du monde, l’AMA continue d’entretenir avec ses partenaires des relations directes et solides fondées sur des valeurs communes d’honnêteté et d’intégrité et sur l’amour du sport.