— Publié le 6 juin 2017

Les bons comptes du COIB

Belgique

Le comité olympique et interfédéral belge peut observer l’avenir avec sérénité. Son président, Pierre-Olivier Beckers, a été réélu la semaine passée à l’unanimité pour un quatrième et dernier mandat. Autre bonne nouvelle, ses comptes affichent une éclatante santé. L’année 2016 a été bouclée sur le plan comptable par un bénéfice net de 1,9 millions d’euros, contre un peu plus de 800.000 euros un an plus tôt. Philippe Vander Putten, le directeur exécutif du COIB, a expliqué à l’occasion de l’assemblée générale élective : « Une année olympique coûte très cher, surtout quand les Jeux ont lieu loin de la Belgique. Nous avions donc provisionné d’importantes sommes pour y faire face. » Il n’empêche, les revenus du comité ont atteint l’an passé 11 millions d’euros, contre 8,3 millions pour l’exercice 2015. Philippe Vander Putten précise: « Les Jeux de 2020 à Tokyo vont à nouveau nous coûter cher, nous allons donc constituer des provisions. Mais nous investissons aussi dans le haut niveau. Cette année, notre budget de préparation est supérieur à celui de 2016 et, pour la première fois, nous avons fait un stage pour les Jeux d’hiver. » Deux nouveaux partenaires privés, Toyota et ADMB, ont rejoint récemment le COIB. Ils se rajoutent aux quatre sponsors principaux: Delhaize, EY, Belfius et AG.