Sebastian Coe n’en fait pas mystère : il « aimerait » voir les organisateurs des Jeux de Paris 2024 sortir du stade plusieurs épreuves du programme d’athlétisme. Le président de World Athletics l’a confié à l’AFP en marge de la finale de la Ligue de Diamant, la semaine passée à Zurich. Lesquelles ? Sebastian Coe se montre vague sur les options possibles. Mais il l’explique : « Je sais que le CIO est intéressé et j’en ai discuté avec Tony (Estanguet, le président du COJO Paris 2024) et Etienne (Thobois, le directeur général). Je pense que ça vaut le coup. Je sais que ça pose des défis, en termes de sécurité, de coûts, mais ça s’inscrit tout à fait dans la vision du CIO pour élargir l’impact du sport. Je vais être franc avec vous, ce n’est pas aussi avancé que je l’espérerais. Mais je crois sincèrement que nous devons faire davantage pour démocratiser le sport. On ne peut pas se limiter à une poignée de personnes qui ont les moyens d’acheter des billets ou qui sont chanceux dans un tirage au sort. Nous devons élargir cette base dans la mesure du possible. Si vous cherchez comment faire participer les gens, déplacer ce que vous pouvez, raisonnablement et évidemment avec toutes les mesures de sécurité adéquates, du stade vers un lieu qui permet en particulier que les jeunes le voient, ça en vaut la peine. » Au cours des dernières années, World Athletics a multiplié les expériences d’épreuves hors du stade, notamment en Ligue de Diamant, avec des concours de poids, perche ou longueur organisés au coeur des villes. Mais à moins de deux ans des Jeux de Paris 2024, une telle option semble aujourd’hui très peu probable, les organisateurs parisiens travaillant déjà sur la billetterie.
