— Publié le 19 août 2022

Paris 2024 et la Polynésie française main dans la main pour offrir des épreuves de Surf qui marqueront l’histoire

Communiqué

La première visite de Tony Estanguet sur le site de Teahupo’o (Polynésie française), depuis la désignation de Tahiti comme Collectivité Hôte des Jeux, s’est achevée aujourd’hui par l’observation de la compétition de la « Tahiti Pro ». Elle a permis au Président de Paris 2024 d’aller à la rencontre de tous les acteurs concernés par l’organisation des épreuves de Surf des Jeux en Polynésie française et de faire un point précis sur les aménagements nécessaires pour la bonne organisation de la compétition. Elle marque par ailleurs une accélération dans le processus de collaboration entre le gouvernement polynésien, le Haut-Commissariat (Etat français) et Paris 2024, sous la forme de signatures de protocoles et accords structurants (convention cadre et protocole d’Etat) qui fixent les missions et responsabilités de chacun des acteurs.

Très attendue, la première visite du Président de Paris 2024, Tony Estanguet, en Polynésie française s’est achevée aujourd’hui à Tahiti comme elle avait débuté, il y a maintenant six jours. Avec la conviction que toutes les conditions sont réunies pour offrir aux yeux du monde entier, à l’été 2024, une compétition olympique de Surf à couper le souffle, inoubliable, qui renforcera encore la dimension spectaculaire des Jeux de Paris 2024. Tant par la beauté du site de Teahupo’o, sa sélectivité, que par l’accueil chaleureux que la population polynésienne souhaite réserver aux visiteurs de l’archipel en 2024.

Les rencontres multiples qui ont jalonné ces six jours de visite avec l’ensemble des acteurs du projet ont permis de clarifier les choses au niveau des aménagements nécessaires au bon déroulement de la compétition, et des attentes des élus locaux et de la population en matière d’héritage. Celui-ci ne se limitera pas à un héritage matériel, comme n’a cessé de le rappeler Tony Estanguet. Les Jeux doivent constituer une opportunité pour Tahiti et les îles des archipels, dont les élus et habitants doivent se saisir au travers des dispositifs d’engagement proposés par Paris 2024 et adaptés à Tahiti (Terre de Jeux 2024 ; Génération 2024 ; Volontaires ; Club Paris 2024).

Cette visite a également permis à Tony Estanguet et au directeur des sports de Paris 2024, Jean-Philippe Gatien, d’observer le site de Teahupo’o (non seulement la vague et le site de compétition, mais également toutes les installations annexes : les espaces athlètes, la tour des juges, les conditions d’accès au site, les zones de diffusion TV) en format compétition, à l’occasion de la « Tahiti Pro », épreuve du circuit mondial de la World Surf League (WSL) qui rassemble actuellement les meilleurs surfeurs de la planète (24 hommes et 12 femmes). Il s’agissait d’ailleurs pour ces dernières d’un retour à Tahiti dans l’optique des Jeux, puisque le circuit féminin n’avait plus fait étape à Teahupo’o depuis 2006.

« Cette visite est extrêmement positive, se réjouit Tony Estanguet, le Président de Paris 2024. Je tiens à remercier le gouvernement de Polynésie française, les élus locaux, le Haut-Commissariat (Etat français), l’ensemble des communes concernées, le mouvement sportif et tous ceux qui sont mobilisés au quotidien pour que ce dossier avance bien. L’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques, c’est un sport collectif, et je salue cette dynamique collective. Tout au long de notre séjour, nous avons pu ressentir l’enthousiasme, l’engouement de la population et de ce territoire. Nous avons été bluffés par son énergie, son envie très forte de faire partie de l’aventure des Jeux. On sent sa fierté, son envie de partager sa culture unique. C’était très inspirant pour nous. »

Un déplacement en Polynésie Française qui marque une accélération dans la collaboration entre les autorités locales et Paris 2024 pour l’organisation des épreuves de Surf à Teahupo’o

Des aménagements qui garantissent le bon déroulement des compétitions et répondent aux attentes de la Polynésie et de ses habitants

Ce déplacement du Président de Paris 2024 marque un tournant dans la collaboration entre les autorités polynésiennes et Paris 2024. Il constitue en effet un accélérateur dans la conduite des opérations d’aménagements prévus. La récente ouverture d’un bureau Paris 2024 à demeure à Papeete avait déjà contribué à faciliter et à fluidifier le travail entre les différentes parties prenantes. Durant son séjour, Tony Estanguet a multiplié les rendez-vous (avec les autorités et élus locaux, les fédérations tahitienne, française et internationale de Surf, les organisateurs de la « Tahiti Pro », les athlètes, les riverains…). Il s’est montré à l’écoute des attentes de chacun, pour proposer une compétition spectaculaire, dans l’ADN de Paris 2024, tout en s’assurant que les aménagements prévus laissent un héritage qui répond aux attentes du territoire et de ses habitants.

Ce déplacement a par ailleurs été l’occasion de signatures de protocoles et de conventions structurants, qui assurent le bon déroulement de la compétition :

  • La convention cadre : elle définit le cadre dans lequel les parties entendent collaborer pour assurer la livraison et l’organisation des Jeux sur le territoire des Collectivités Hôtes. Les parties réaffirment les engagements pris par la Polynésie française et les communes dans les lettres de garantie et définissent leurs principales obligations respectives.
  • Le protocole d’Etat de sécurité et de sureté : il vise à adapter le protocole national relatif à la sécurité et à la sûreté des Jeux de Paris 2024 conclu avec l’Etat à la situation locale en Polynésie française. Le protocole, annexé au protocole national relatif à la sécurité et à la sûreté des Jeux, décline les grands principes de la politique sécuritaire des compétitions olympiques de Surf à Tahiti, afin d’en préserver le caractère festif. L’organisation retenue repose sur un partage des compétences entre Paris 2024, l’État et la Polynésie française. Ainsi, Paris 2024 aura la responsabilité de la sécurisation intérieure des sites officiels olympiques. L’État sera garant de la sécurité et de la sûreté à l’extérieur des sites olympiques, tandis que le Pays interviendra dans ses domaines de compétence propre, en matière de santé notamment.

En marge de ces deux signatures, le Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a signé un accord de principe, confirmant officiellement auprès de Paris 2024 l’engagement de la Polynésie française à participer au Relais de la flamme des Jeux de Paris 2024.

« Je souhaite réaffirmer la volonté de notre gouvernement de travailler aux côtés de l’Etat, de Paris 2024, des communes, de nos mouvements associatifs « sportifs et de jeunesse », précise Edouard Fritch, pour que cet événement majeur que sont les Jeux Olympiques reste dans la mémoire des Polynésiens et qu’ils puissent profiter de l’héritage des valeurs olympiques que ces Jeux leur laisseront. »

Au-delà des infrastructures, les Jeux de Paris 2024 doivent constituer une opportunité pour la Polynésie française et ses habitants

Placé sous le signe de l’ouverture, ce déplacement a permis à la délégation Paris 2024 de présenter les différents dispositifs qu’offrent les Jeux, pour permettre au territoire et à ses habitants de s’en saisir pleinement. Ce qui devrait encore renforcer, pour les deux années à venir, l’engagement de la Polynésie française et son « appropriation » de l’événement.

Paris 2024 ne souhaite pas seulement organiser la 33e édition des Jeux, mais proposer la 1ère édition des Jeux d’une nouvelle ère : des Jeux toujours plus spectaculaires ; des Jeux en phase avec leur époque et les attentes des citoyens, ouverts sur les enjeux de société (respectueux de l’environnement ; au budget maîtrisé) ; des Jeux utiles et ouverts à tous.

Les Jeux de Paris 2024 constituent une opportunité pour la Polynésie française en matière d’héritage : héritage matériel – on l’a vu précédemment -, héritage également en termes de savoir-faire et d’expérience (voir ci-dessous). Héritage enfin en ce qui concerne le développement de la place du sport et de la pratique sportive en Polynésie.

UN HERITAGE SPORTIF, EVENEMENTIEL & TOURISTIQUE POUR LA POLYNESIE FRANCAISE

  • Positionnement de Tahiti comme site de référence pour le Surf dans le Pacifique (Jeux du Pacifique 2027, Los Angeles 2028, Brisbane 2032)
  • Développement d’un savoir-faire en matière d’organisation afin de continuer à accueillir de grands événements sportifs (Jeux du Pacifique 2027)
  • Mise en valeur unique de Tahiti et de ses habitants aux yeux du monde

UN HERITAGE SOCIAL POUR LA POLYNESIE FRANCAISE

  • Accélération des aménagements initialement prévus à plus longue échéance
    • Chaque action de développement sera soit pérenne et servira au plus grand nombre dans une perspective d’avenir, soit temporaire et ne laissera, post évènement, aucune trace comme Paris 2024 s’y est engagé depuis le choix de Tahiti comme Collectivité Hôte des Jeux.
  • Utilisation du sport comme un vrai levier de changement (santé ; bien-être ; épanouissement personnel ; inclusion ; changement de regard sur le handicap)
  • Mise en place des 30 minutes d’activité physique par jour dans les écoles primaires de l’archipel, pour tendre vers la généralisation du dispositif
  • Construction ou rénovation d’équipements sportifs de proximité

Huit collectivités polynésiennes officiellement labellisées « Terre de Jeux 2024 »

Cette visite a été l’occasion de présenter le label « Terre de Jeux 2024 » et ses dispositifs aux élus des communes des archipels et de délivrer officiellement aux huit premières collectivités polynésiennes les labellisations « Terre de Jeux 2024 », lors d’une réception qui s’est tenue à Taravao :

– La Polynésie française – collectivité hôte cheffe de file

– Les deux collectivités hôtes : Tereheamanu et Taiarapu Ouest

– Les cinq communes de Hitiaa O Te Ra, Moorea-Maiao, Teva i Uta, Taiarapu Est, et Papara

En marge de l’épreuve de Surf de la « Tahiti Pro », Tony Estanguet et la délégation de Paris 2024 ont par ailleurs présenté le dispositif « Volontaires » aux élus et à la population de Teahupo’o, dans le but de recruter plusieurs centaines de « Volontaires », afin d’assurer le bon déroulement des opérations et compétitions sur l’Île en 2024.

Toujours dans une volonté d’embarquer la population polynésienne dans l’aventure Paris 2024, une activité #Explore Terre de Jeux a été proposée lors du séjour sur la passe de Te Ava Ino à des membres du Club Paris 2024 en Polynésie. Pour mémoire, #Explore Terre de Jeux 2024 est un programme à destination des membres du Club Paris 2024 et plus largement de la communauté Paris 2024, qui a pour but d’inciter et de promouvoir la pratique sportive auprès de tous les publics par la mise en valeur de parcours sportifs.

C’est dans ce cadre que cinq membres du Club Paris 2024 en Polynésie ont eu l’opportunité d’échanger et de pratiquer des activités nautiques (Surf, Va’a, Canoë) aux côtés de grands sportifs polynésiens, à l’image des surfeurs Kauli Vaast ou Vahine Fierro.

Enfin, mardi à Papara, ce sont plus de 400 élèves, issus de 14 établissements (les archipels comptent déjà 70 établissements labelisés « Génération 2024) qui ont présenté à la délégation Paris 2024, au Président de la Polynésie française, Edouard Fritch, et… à la légende du Surf, Kelly Slater, invité surprise de l’événement, leurs travaux et leur engagement assidu en termes de pratiques sportives et culturelles.

Paris 2024 a pu observer le site de Teahupo’o en format compétition

A la rencontre des athlètes et de tous les acteurs de la compétition

C’était l’un des objectifs attendus de cette visite. Pouvoir découvrir le site de Teahupo’o dans sa configuration compétition à l’occasion de la « Tahiti Pro », épreuve inscrite au calendrier international.

Très impressionnés par les performances des trente-six surfeurs en lice (24 hommes et 12 femmes), pour les avoir suivi au plus près, sur les bateaux de l’organisation, Tony Estanguet et le directeur des sports de Paris 2024, Jean-Philippe Gatien, ont longuement échangé avec les surfeurs français présents sur le site (Michel Bourez, Kauli Vaast, Johanne Defay, Vahine Fierro, Justine Dupont), mais également avec également des athlètes internationaux, à l’image de Stephanie Gilmore, Owen Wright – le dernier vainqueur de l’épreuve chez les hommes – ou Italo Ferreira. L’objectif de ces rencontres : être à l’écoute de leurs attentes particulières. Les rendez-vous avec les fédérations tahitienne, française et internationale de Surf, la WSL, OBS (le diffuseur des Jeux), mais également les autorités locales, les élus et les riverains ont permis de mieux appréhender les spécificités du site. Tony Estanguet et Jean-Philippe Gatien ont ainsi pu observer les conditions d’accès au site, les services proposés aux athlètes (espaces dédiés sur site ; hébergements ; transport ; dispositif météo ; conditions d’accréditation pour accéder au site par la terre et en mer…), les installations dédiées à la compétition (tour des juges ; acheminement des athlètes vers le site de compétition ; services médicaux ; installations diffuseurs…), les services aux spectateurs…

Le critère sportif avant tout

« Si nous avons fait le choix de Tahiti, c’est avant tout pour des critères sportifs, rappelle Jean-Philippe Gatien : nous avons privilégié les conditions de compétition, en proposant aux athlètes l’une des plus belles vagues au monde, sélective, spectaculaire, garantissant la plus haute performance sportive, à la hauteur des Jeux Olympiques, précise le directeur des sports de Paris 2024. A cette période de l’année, Tahiti offre la meilleure expérience aux athlètes et maximise l’opportunité de bénéficier de conditions optimales pour la pratique du Surf. »

« Tahiti, c’est aussi le berceau du surf, des paysages à couper le souffle, poursuit Tony Estanguet. Nous voulons faire rayonner Tahiti, sa culture et l’image de la France, à travers le monde. C’est un choix en ligne avec l’ambition de Paris 2024 d’organiser des Jeux à la fois spectaculaires et durables, qui engagent tous les territoires et valorisent la diversité et la richesse du patrimoine français. »

La dimension environnementale de Teahupo’o érigée au rang de priorité

Comme Paris 2024 l’a toujours dit, les Jeux s’adapteront au site et non l’inverse. Tahiti et Teahupo’o offrent un concept « sur mesure », qui fait de ce site un exemple concret d’engagement collectif pour des Jeux responsables. Un concept respectueux de l’environnement, car sobre et adapté au site.

Le concept de Tahiti permet par ailleurs de promouvoir et de préserver l’environnement exceptionnel de l’île :
– Avec des impacts très limités sur la zone littorale : une vague au large et une implantation temporaire des opérations maîtrisées ;
– Avec l’ambition de travailler avec les acteurs locaux en s’appuyant sur leur expertise et leur connaissance du site.
En faisant le choix de Teahupo’o, Paris 2024 confirme son ambition environnementale, en alignant son plus haut niveau d’exigence sur l’ensemble des opérations.

L’opportunité de mettre en valeur aux yeux du monde entier la culture polynésienne

Les Jeux Olympiques et Paralympiques sont l’événement sportif le plus suivi au monde. « Le site de Teahupo’o, et plus largement Tahiti et l’ensemble des archipels bénéficieront d’une visibilité exceptionnelle permettant une mise en lumière de la culture et des traditions polynésiennes », explique Tony Estanguet, particulièrement touché et ému tout au long de son séjour par l’accueil et la bienveillance de la population.

Les live sites (Papeete ; Papara) permettront également aux spectateurs de profiter du spectacle, tout en célébrant à la fois la culture polynésienne, l’esprit olympique et les valeurs de Paris 2024.