— Publié le 29 juin 2023

« Jouer, trahir, crever », de Frédéric Massot (Rocher) reçoit le prix Sportilivre 2023

Communiqué

Le think tank Voies Civiles, composé d’actrices et d’acteurs du monde économique, social, associatif, culturel et sportif de la région Occitanie a remis ce mercredi 28 juin à Montpellier, lors dans les locaux de Midi-libre, le prix SPORTILIVRE qui récompense l’ouvrage mettant le mieux en avant les valeurs humaines fondamentales transmises par le sport.

Parmi les 25 ouvrages proposés au Jury (issus de 17 éditeurs, couvrant une large palette de genre littéraire), une sélection de 8 livres a été retenue :

• Le cœur arrière, Arnaud Dudek – Les Avrils

• Georges Best, Duluc, Kris, Calvez – Delcourt

• Jim Thorpe, Lecathelinais, Chapelle, Michalak, Faidherbe – Delcourt

• Jouer, trahir, crever, Frédéric Massot – Rocher

• Le Marathon de Jean-Claude, Cyrille Martinez – Verticales

• Le nageur d’Auschwitz, Renaud Leblond – L’Archipel

• Peloton maison, Paul Fournel – Seuil

• Le sang de Manchester, Vincent Radureau – Hugo Poche

Le Prix Sportilivre 2023 a été attribué à « Jouer, trahir, crever », de Frédéric Massot – Rocher !

Le jury a également décidé de remettre un prix « Coup de cœur du Jury » à Le sang de Manchester, de Vincent Radureau – Hugo Poche.

Enfin, cette année un prix « Bande dessinée » a été remis à Jim Thorpe, de Lecathelinais, Chapelle, Michalak, et Faidherbe – Delcourt.

Christophe CARNIEL, Président des Voies Civiles et du Jury, se réjouit de la remise du prix Sportilivre à Jouer, trahir, crever, de Frédéric Massot : « Je me réjouis de la diversité de la sélection de cette 4ème édition. Le prix 2023 a été remis à Frédéric Massot, qui nous plonge, à travers le sport et l’histoire tragique du premier capitaine de l’Équipe de France de football lors d’une Coupe du Monde (1930), dans la France de la première partie du XXème siècle. Le style incisif et passionné de Frédéric Massot nous fait vivre intensément la perdition d’Alexandre Villaplane. »

Les auteurs de ces ouvrages ont réagi à l’obtention de ces récompenses.

Frédéric Massot : « Lorsque j’ai rencontré Alexandre Villaplane, j’ai immédiatement été saisi, fasciné par le personnage ; un potentiel de fiction. À la fois salaud et rustaud, escroc, tortionnaire et père, bluffeur et séducteur, lâche et bravache, cynique et pathétique, Alexandre Villaplane était un homme débordant de contradictions, complexe, perdu au milieu d’une période qui ne l’était pas moins. C’est ainsi que j’ai voulu le regarder, l’imaginer et essayer de le comprendre dans ce premier roman, vrai, noir, que vous avez choisi de distinguer. Le sport est aussi une affaire de défaites : de la grandeur à la déchéance, de la gloire à la laideur ; des vivats de la foule à la honte nationale ; pour la mémoire et pour l’histoire. À travers ce prix, dont je suis particulièrement fier et honoré, c’est également cela que vous récompensez. La défaite révèle et enseigne l’homme. »

De son côté, Vincent Radureau témoigne : « Voilà plusieurs années que j’ai tenté, avec l’appui sans faille de mon éditeur, ce pari un peu fou : écrire des histoires avec le sport en toile de fond. L’idée pouvait sembler audacieuse puisqu’il s’agissait là de réconcilier la sueur et la plume, deux univers qui ne se côtoyaient que très rarement, voire s’ignoraient superbement. Mais j’étais persuadé que le sport véhiculait suffisamment de valeurs humaines pour nourrir un récit avec force ; je savais aussi qu’il était un fabuleux théâtre où pouvaient se jouer de terribles drames. Voilà pourquoi je n’ai pas hésité à développer mes deux premières intrigues policières dans l’univers de la NBA, dans le grand Ouest américain (« Le dernier match de River Williams ») puis dans les rues crasseuses de Brooklyn (« L’ombre d’un géant »). Et pour le troisième de mes récits, je suis retourné dans cette ville qui a tant compté dans mon parcours de journaliste : Manchester, cité passionnante et fracassée, partagée entre deux équipes de football, entre les rouges et les bleu ciel, entre deux monuments du sport mondial. Le fait d’être aujourd’hui honoré par le prix Sportilivre me comble de joie. Il finit de me convaincre que oui, il est possible de réconcilier la sueur et la plume…».

Enfin, les auteurs de Jim Thorpe, ont voulu raconter l’histoire de cet athlète amérindien médaillé d’or aux J.O de 1912 en décathlon et pentathlon, joueur de baseball et de football américain, qui fut l’une des grandes stars du sport US. Ils sont honorés de recevoir ce prix.

Le jury de cette quatrième édition remercie l’ensemble des maisons d’éditions et félicite l’ensemble des auteurs pour la qualité des livres qui composaient la sélection. Ce jury était composé de : Christophe CARNIEL, Président des Voies Civiles et CEO de Vogo, Catherine BERGER, Directrice des ressources humaines d’Altemed Groupe, Manuel BLANCHE, Directeur du développement chez Dekalage, Benjamin CARLIER, Directeur associé chez Olbia Conseil, Paul DONNELLY, Senior Advisor at Societex Corporate Finance, Jean-Marc OLUSKI, Président du Groupe RH Partners, Gerard PECCOUX, Président Fondateur de Callimedia et Denis SOBRA, managing partner ‘BREV&SUD’ et CEO Goleador.

Le succès de cette quatrième édition, la qualité des ouvrages littéraires autour du sport, l’engouement du Jury pour les trois livres lauréats, invitent naturellement les Voies Civiles à poursuivre son engagement autour de ce prix sport et littérature et à le maintenir pour une cinquième édition.