— Publié le 14 décembre 2020

Le temps des réformes

AIBA

Est-ce un premier effet Umar Kremlev ? Au lendemain de la victoire du dirigeant russe dans la course à la présidence de l’AIBA, l’instance internationale de la boxe a vécu dimanche 13 décembre une deuxième journée d’assemblée générale très active. Elle s’est dotée d’une nouvelle constitution, rien de moins. Adoptée à une belle majorité (84 voix pour, 25 contre et 21 abstentions), elle pose les bases d’une gouvernance plus démocratique, mais aussi d’une volonté de transparence et d’éthique de l’AIBA, conformément aux recommandations du CIO. Les nouveaux statuts de l’AIBA donneront sur le papier plus de pouvoir aux fédérations nationales, les présidents des confédérations continentales devant désormais être élus par les congrès des dites confédérations. Le nombre de membres du Conseil de l’AIBA passera de 32 à 22, la grande majorité d’entre eux représentant les confédérations continentales. Ce même Conseil devra compter au moins six membres féminines. Les athlètes y seront également représentés. Dans le même temps, plusieurs mécanismes de contrôle financier, dont la création d’un organe d’audit interne, ont été approuvés par l’assemblée générale. Ils seront mis en place « dans un avenir très proche. » Le message est clair : l’AIBA façon Umar Kremlev veut retrouver au plus vite sa place dans la famille olympique.