— Publié le 25 septembre 2016

La Région s’engage à hauteur de 145 millions d’euros en faveur de Paris 2024

Communiqué

 

Membre fondateur du Comité de candidature de Paris aux Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, Valérie Pécresse, Présidente de la Région Île-de-France s’engage financièrement à hauteur de 145 M€. Valérie Pécresse et Pierre-Yves Bournazel, délégué spécial chargé des Jeux Olympiques et Paralympiques, prennent au nom de la Région cinq engagements forts en faveur de ce projet fédérateur pour ses territoires et mobilisateur pour toute une génération :

1.   Le sport de haut-niveau et la formation des athlètes

La Région finance des équipements sportifs de pointe capables d’accueillir des manifestations internationales comme le Vélodrome national ou le Golf national, tous deux de Saint-Quentin-en-Yvelines. Mais l’équipement le plus emblématique est le fameux « Stade nautique d’Ile-de-France », situé sur l’île de loisirs de Vaires-Torcy, dont les travaux ont débuté en 2016. Ce projet mis en œuvre par la Région Ile-de-France répond à une triple exigence : participative, environnementale, économique. La vocation du lieu est double : d’une part, offrir un équipement modulable permettant une pratique de détente et de loisirs pour tous ; d’autre part, devenir un pôle d’excellence sportive à l’occasion de grands événements sportifs internationaux et au bénéfice des Fédérations françaises d’aviron et de canoë-kayak. Le « Stade nautique d’Ile-de-France » a été retenu comme site olympique pour la candidature de Paris 2024. L’ensemble du projet (stade nautique, stade d’eau vive, vestiaires, club house, locaux techniques et salles de formation) représente un investissement de 75 millions €, dont 64 millions € à la charge de la Région, maître d’ouvrage, et 11 millions € à celle de l’Etat.

La Région développe une politique d’accompagnement du mouvement sportif régional, pilotée par Patrick Karam, Vice-président chargé des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative. Des partenariats sont établis avec les comités sportifs régionaux, les ligues sportives régionales et les fédérations sportives pour leur donner les moyens de conduire leurs politiques de développement des pratiques sportives et du sport de haut niveau.

Depuis le 1er janvier 2016, la Région est propriétaire du CREPS de Chatenay-Malabry. Dans la perspective de 2024, il se révélera un outil précieux et efficace pour la formation des athlètes de demain et donc ceux de la génération 2024.

2. Le sport pour tous

Le plan « Sport Oxygène » permettra de développer la pratique du sport hors des stades, partout où cela est possible. Aussi la Région ouvrira-t-elle avec les conseils départementaux et les communes le chantier du « Sport Oxygène » en Ile-de-France dont l’objet sera de dresser une cartographie des parcours existants pour les différents modes de déplacement et de fixer des objectifs à moyen terme de développement de leurs offres, intégrés dans les politiques d’urbanisme et de développement local. Les projets de coulées vertes et de voies cyclables et piétonnes en site propre, notamment, feront l’objet d’une politique très volontariste de la part de la Région. Le Plan Vélo intègrera les objectifs de création d’un réseau de grands axes de pistes cyclables répondant à un tel cahier des charges qui reliera le grand centre urbain aux îlots verts de l’Ile-de-France, ainsi que ces îlots entre eux.

Elle lancera également une expérimentation de salles non normées pour faire tomber l’un des obstacles à  l’accueil des enfants au sein des clubs dans certains sports de salle. En effet, nombre de clubs urbains de basketball, de handball, de badminton, de gymnastique refusent des inscriptions d’enfants en début de saison, faute de créneaux horaires suffisants dans les installations sportives municipales. Ces salles de sport expérimentales non normées dont les dimensions réduites au regard des exigences des fédérations sportives relatives aux pratiques compétitives, autoriseront, grâce à un coût beaucoup plus abordable, un maillage resserré d’implantations dont les caractéristiques seront adaptées aux pratiques des enfants, en club et en EPS.

Enfin, notre ambition sportive s’inscrit également dans une modernisation du contrat de territoire qui permette le développement d’une offre à la hauteur des besoins dans les territoires les moins pourvus – territoires ruraux et territoires de la politique de la ville – où le choix des activités sportives est souvent limité. Le contrat proposera aux acteurs locaux une méthodologie d’analyse des besoins et l’établissement d’un programme de réalisations, qui garantiront la pertinence et la faisabilité financière de la future offre. Les réalisations seront soutenues financièrement par la Région, en équipements et en projets de clubs.

La Région favorisera par ailleurs la création de sections sportives dans les lycées qui permettent aux élèves volontaires de se perfectionner dans une discipline sportive à raison de 6 à 8 heures hebdomadaires inscrites à leur emploi du temps.

3. Des transports plus surs, plus modernes, plus fluides et plus accessibles

En 2024, la Révolution dans les transports voulue par Valérie Pécresse sera achevée avec un plan de renouvellement de 708 rames de trains et RER neuves ou rénovées à hauteur de 9,5 milliards d’euros, avec la disparition du ticket de métro et le Smart Navigo. Aussi, la réalisation du Schéma directeur d’accessibilité qui rendra toutes les gares d’Île-de-France accessible sera achevé. Enfin, la Région investit de manière sans précédent pour résorber les points noirs du réseau routier francilien.

4. Faire des Jeux un levier de développement économique

Les Jeux Olympiques représentent une formidable vitrine pour valoriser l’image de l’Ile-de-France, attirer les investisseurs étrangers et agir comme accélérateur d’internationalisation et d’attractivité des entreprises régionales. C’est aussi un message de confiance et d’optimisme envoyé au monde entier sur lequel la Région pourra capitaliser sur le long terme. La Région pourra promouvoir la marque « Paris Region » à l’international et faciliter l’accès des PME franciliennes aux « marchés olympiques », développer les filières d’emploi et renforcer sa stratégie ainsi que son offre touristique.

5. Bâtir une Région exemplaire : plus sûre, plus solidaire et plus durable

La Région sera extrêmement attentive aux enjeux de sécurité et fera monter en puissance son « bouclier de sécurité ».

L’organisation des Jeux paralympiques est l’occasion de changer le regard au quotidien sur le handicap à travers une dimension à la fois spectaculaire et positive.

Tous les efforts engagés par la Région pour l’amélioration durable du cadre de vie et de la santé des franciliens, et notamment la mise en place de son plan « changeons d’air » permettront aussi de créer un environnement propice à la performance physique et un contexte agréable pour les athlètes et les visiteurs durant les Jeux.