— Publié le 13 avril 2021

Colloque national pour un sport sans dopage

Communiqué

Le 20e colloque national « Pour un sport sans dopage », organisé conjointement par le ministère chargé des Sports, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) et l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), s’est déroulé dans un format entièrement en ligne les 7, 8 et 9 avril 2021. Cette 20e édition du colloque marquait une étape importante avec l’implication du Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF).

Les trois journées d’ateliers, d’échanges et de débats auront été marquées par la volonté de transmettre un message d’unité du mouvement sportif, entièrement mobilisé pour soutenir un sport propre et loyal, et auront permis d’aborder les évolutions qui traversent le paysage institutionnel de la lutte antidopage et notamment les évolutions législatives et réglementaires en France, en vue de l’intégration en droit français du Code mondial antidopage. Au-delà de la mise en conformité avec le code 2021 et les Standards internationaux, le Gouvernement a fait le choix de renforcer considérablement les pouvoirs d’enquête de l’AFLD pour que la France reste en pointe sur l’efficacité de la lutte antidopage.

En cette année olympique et paralympique, les participants au colloque ont pu bénéficier de l’expérience de représentants du comité d’organisation des Jeux de Tokyo 2020. Leur vision et leur organisation dans un contexte sanitaire compliqué a éclairé à la fois les pouvoirs publics, les fédérations mais aussi les athlètes français engagés dans des compétitions internationales et les organisateurs des prochains évènements internationaux prévus dans notre pays.

Le colloque a aussi permis de rappeler que tous les leviers d’actions devaient être mobilisés pour prévenir le dopage et a souligné notamment l’importance de l’éducation antidopage auprès des sportifs et du personnel d’encadrement, et le rôle essentiel d’un dispositif d’enquêtes et de renseignement dans la mise en évidence de violations des règles antidopage.

La responsabilité d’un sport éthique et propre est l’affaire de tous.

Roxana Maracineanu, ministre déléguée en charge des Sports :

« Face au fléau du dopage qui menace l’intégrité de nos compétitions sportives, tout comme la santé de nos sportifs, qu’ils soient professionnels ou amateurs, nous souhaitons avec    Jean-Michel BLANQUER placer la France à l’avant-garde de la lutte contre le dopage, par le renforcement des moyens financiers et d’actions de l’AFLD, la construction d’un laboratoire antidopage de pointe et un engagement accru des fédérations en matière de prévention du dopage qui s’inscrira dans la nouvelle relation formalisée entre l’Etat et le mouvement sportif, matérialisée par le contrat de délégation. »

Dominique Laurent, présidente de l’AFLD :

« Cette 20e édition du colloque Pour un sport sans dopage a, plus que jamais, montré l’unité et la coordination de tous les acteurs de la lutte contre le dopage pour aboutir à l’objectif partagé d’un sport propre. »

Denis Masseglia, président du CNOSF :

« Le colloque pour un sport sans dopage fête sa 20e édition cette année, et le CNOSF est fier de voir grandir cet événement primordial pour un sport sans dopage. Le CNOSF se réjouit de pouvoir compter sur l’étroite collaboration entre l’AFLD et le Ministère dans la préparation et l’accompagnement en matière antidopage de la délégation française qui se rendra aux Jeux Olympiques à Tokyo cet été. Cette coopération permet de faire bénéficier de l’expérience acquise aux grands événements sportifs organisés en France.  A 3 ans des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, notre souhait est d’associer le Comité d’organisation Paris 2024 à ce colloque et d’en faire un événement international incontournable en avril 2024 ! »

Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF :

« Le Comité Paralympique et Sportif Français compte pour la première fois parmi les participants de ce colloque sur la lutte antidopage et c’est un signal fort ! Notre mouvement est pleinement engagé autour de cette question, également incontournable dans la sphère paralympique, afin d’assurer une grande exemplarité de la France en matière de lutte contre le dopage.

C’est un travail en construction, à l’image de notre institution. À l’aune de la création d’une commission médicale au CPSF, nous nous mobilisons avec l’état, l’AFLD, le CNOSF et tous les autres acteurs impliqués pour que les outils de formation et de prévention déployés tiennent compte des spécificités des athlètes en situation de handicap. »