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— Publié le 13 novembre 2020

Quelques trous dans le système

AMA

Bon ou mauvais chiffre ? Selon Olivier Niggli, le directeur général de l’Agence mondiale antidopage (AMA), la pandémie de COVID-19 n’a pas mis à l’arrêt le programme de contrôles des athlètes en préparation des Jeux de Tokyo. Mais elle a provoqué ici et là quelques « trous » aux effets encore incertains. Le Suisse l’a expliqué en toute transparence à l’occasion d’un point presse, jeudi 12 novembre à Montréal, après un comité exécutif puis un conseil de Fondation de l’AMA tenus cette semaine. « Pour le mois de septembre 2020, nous avons pu réaliser 80 % des tests hors compétition qui avaient été faits en septembre 2019, a confié Olivier Niggli. C’est un résultat moyen, donc certaines parties du monde ont pu être davantage affectées. On regarde aussi avec inquiétude la direction que prennent les choses en ce moment, notamment en Europe. Il y a des trous potentiels dans le système. Une de nos tâches est de les identifier et de veiller, avec les agences nationales et les fédérations sportives, que ceux qui doivent être testés le seront. Mais les contrôles ne sont pas les uniques outils dont nous disposons, il y a aussi le passeport biologique et notre travail d’investigation. Nous allons tout mettre en oeuvre avant les prochains Jeux olympiques de Tokyo. Nous sommes encore assez loin de l’échéance, la situation peut évoluer favorablement. » Le directeur général de l’AMA s’est dit « raisonnablement optimiste » sur la capacité des agences nationales antidopage, en coordination avec l’Autorité de contrôle indépendante (ITA), à s’assurer que les athlètes sélectionnés soient testés « si possible deux fois » au cours des derniers mois avant les Jeux de Tokyo.