David Lappartient est amer. Le CNOSF recevra 7 millions d’euros de moins que ce qu’il attendait de la part de l’Etat, qui continue de serrer la vis pour assainir les finances du pays. Le président de l’instance s’en est ému dans les colonnes de L’Equipe. « Je suis conscient de la situation financière de la France. Si un effort est demandé, on peut regarder les choses mais tout est question de proportion », explique-t-il, « fâché de la méthode, de la proportion et du peu de considération » dont témoigne cette décision.
Il espère une intervention du président de la République, Emmanuel Macron, pour que la situation revienne dans l’ordre. Sous peine de conséquences néfastes sur les programmes liés à l’héritage des Jeux ou une partie des emplois au CNOSF. « Tout notre financement ne vient pas de l’État mais on ne peut pas absorber un tel choc, alerte-t-il. Cela veut dire qu’on n’est pas capable d’envoyer nos équipes de France en Chine pour les Jeux mondiaux (7-17 août), ni au Festival olympique de la jeunesse (20-26 juillet). Cela va mettre aussi à mal notre programme de préparation pour les Jeux Olympiques et Milan-Cortina. La situation est grave. »
