En pleine campagne pour devenir présidente du CNOSF, Amélie Oudéa-Castéra a partagé sur LinkedIn les résultats d’un questionnaire qu’elle a transmis aux fédérations sportives nationales. Elles sont 55 à avoir répondu sur leurs attentes à l’égard du CNO. « Six sont vues comme prioritaires par les fédérations : la revalorisation du bénévolat, la recherche de financements, la veille et le conseil juridique et réglementaire, le développement d’argumentaires forts et impactants sur l’apport sociétal du sport, la qualité de la représentation vis-à-vis de l’Etat, de l’ANS ou des collectivités et enfin le déploiement de dispositifs d’appui en matière d’éthique », énumère la candidate.
Au rayon des enjeux cités par les fédérations, le développement de la pratique arrive en tête. « Suivent ensuite quatre enjeux d’importance proche : l’affirmation de l’impact sociétal du sport et des fédérations ; leur structuration territoriale et leur bonne gouvernance interne ; la notoriété et l’attractivité de leur(s) discipline(s) ; enfin, la lutte contre les violences, le harcèlement, les discriminations ou les atteintes à la laïcité. »
L’ancienne ministre des Sports promet ainsi « des propositions novatrices » sur le soutien à l’innovation, la simplification administrative ou encore la formation « pour fluidifier nos méthodes de collaboration et apporter plus de valeur ajoutée, notamment aux fédérations de plus petite taille ». Sur d’autres sujets, tels que les outils numériques mutualisés, les dispositifs d’achats groupés ou le soutien à l’organisation d’événements, la candidate et son équipe estiment qu’il sera plus pertinent d’adopter « des approches plus segmentées, avec des coopérations resserrées et des groupes pilotes volontaires ».
