— Publié le 6 septembre 2013

A Nice, tous les vainqueurs parleront français

Événements Focus

Les trois coups seront frappés en fin d’après-midi, ce samedi 7 septembre, pour la 7ème édition des Jeux de la Francophonie. Dix journées de compétitions sportives, mais aussi culturelles, organisées à Nice, avec la présence d’environ 3000 athlètes représentant 54 pays. Un évènement pour lequel FrancsJeux met en place un dispositif inédit, une rubrique quotidienne intitulée « Le point de vue de l’athlète », réalisée en partenariat avec l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). Tout au long de l’évènement, du 7 au 15 septembre, des athlètes, pongistes, lutteurs, basketteuses ou judokas, venus de toute la francophonie, y exprimeront en images ou en texte leur quotidien de sportif, leurs ambitions, mais aussi leur attachement à la langue française.

Cette 7ème édition des Jeux a été placée sous le signe de la « solidarité internationale ». Au-delà des mots, l’idée se concrétise par l’accueil « à titre gracieux » de la délégation haïtienne, forte de 70 membres, ou encore le don de 32 vélos professionnels aux participants, venus notamment du Burkina Faso ou d’Egypte, qui n’en possédaient pas ou qui ne pourraient facilement les acheminer jusqu’à Nice.

Le président François Hollande, accompagné de la ministre des Sports Valérie Fourneyron et de la ministre déléguée chargée de la francophonie Yamina Benguigui, prendront place dans la tribune d’honneur de la cérémonie d’ouverture, vers 17 h, place Masséna. Trois chefs d’Etat – les présidents ivoirien Alassane Ouattara, libanais Michel Sleimane et sénégalais Macky Sall – et 35 chefs de gouvernement et ministres, ainsi que le secrétaire général de l’OIF Abdou Diouf, doivent prendre part à cette cérémonie d’ouverture.

Mais les compétitions ont débuté, vendredi, sans les athlètes de la Guinée-Bissau et de la Guinée, deux états d’Afrique de l’Ouest en pleine préparation d’élections décisives pour leur avenir politique. De son côté, le gouvernement intérimaire de l’Egypte, en pleine crise intérieure, a décidé de n’envoyer à Nice qu’une délégation culturelle, sans sportifs.

Quant à la délégation congolaise, qui devait compter 106 membres, elle sera amputée de 25 d’entre eux, leurs dossiers ayant été jugés irrecevables, notamment pour des critères d’âge, par l’ambassade de Belgique en RDC, qui gère les demandes de visas pour tout l’espace Schengen.

Pour la première fois dans l’histoire des Jeux de la Francophonie, une équipe du Qatar a fait le voyage vers Nice. Un groupe de 24 sportifs, engagés dans les épreuves de judo, lutte, athlétisme et tennis de table. Un effet direct de la présence de l’état du Golfe comme membre associé au sein de l’OIF.

La délégation française compte environ 250 membres. Assez pour s’imposer comme grandissime favorite pour la première place du classement des médailles.