C’était attendu : la prochaine Coupe du Monde de rugby à XIII, initialement prévue en France en 2025, se déroulera finalement dans l’hémisphère sud, sans doute en Australie et/ou en Nouvelle-Zélande. Mais, surprise, elle a été repoussée d’une année. La fédération internationale (IRL) l’a annoncé jeudi 3 août au terme d’une réunion à Singapour de son comité directeur. Le report d’une année s’accompagne pour cette prochaine édition d’un nouveau format, plus resserré que dans la version initiale. Trois compétitions seront disputées en même temps, comme le prévoyait l’instance : un tournoi masculin, un tournoi féminin et une compétition de rugby à XIII en fauteuil. Mais la Coupe du Monde masculine comptera seulement dix équipes. Les huit quarts de finaliste de l’édition 2022, disputée en Angleterre, sont qualifiés automatiquement. Pour les tournois féminin et en fauteuil, ouverts à huit équipes, les quatre derniers demi-finalistes sont assurés d’une place en 2026. Autre décision : l’édition suivante de la Coupe du Monde masculine se déroulera en 2030, afin de conserver un cycle de quatre ans. La version féminine, en revanche, sera détachée de la compétition masculine pour devenir autonome. Après 2026, elle se tiendra en 2028. Reste une inconnu : le lieu de la compétition. Il sera annoncé d’ici la fin de l’année. Sauf improbable retournement de situation, la Nouvelle-Zélande et l’Australie devraient se partager les rencontres, les deux pays ayant entamé des discussions pour co-organiser les tournois. Pour rappel, la prochaine Coupe du Monde devait se tenir en France en 2025, mais les organisateurs ont été contraints de renoncer, faute d’avoir pu sécuriser le budget.
