La question des sports additionnels au programme des Alpes françaises 2030 n’est pas encore tranchée. Sebastian Coe reste optimiste quant à l’inclusion du cross-country à ce titre. La discipline est citée, avec le cyclo-cross, comme l’une des potentielles nouveautés de cette édition des Jeux d’hiver. « Je pense qu’il y a de bonnes chances que cela se produise, estime même le président de World Athletics auprès du Guardian. Et je pense que cela arrive au bon moment, car Kirsty (Coventry) est certainement prête à envisager différemment le programme, ce qui pourrait sortir du stade et ce mélange entre l’hiver et l’été. »
Sebastian Coe a déjà tout prévu avec son homologue de l’UCI, David Lappartient, y compris l’utilisation du même parcours pour les deux sports. « J’ai toujours voulu voir le cross-country revenir pour toutes sortes de raisons. Certaines sont émotionnelles. Mais cela donne également à l’Afrique une présence appropriée aux Jeux d’hiver, ce qui, pour être honnête, n’est pas vraiment le cas actuellement, justifie le Britannique. Partager le même parcours en 2030 avec le cyclo-cross, c’est vraiment ce à quoi nous pensons. Nous avons déjà eu de bonnes discussions. David est partant. Je suis partant. »
Il faudra modifier la charte olympique car celle-ci stipule que les sports des Jeux d’hiver doivent se tenir sur la neige et la glace, mais « il s’agit ostensiblement d’un sport d’hiver, et le cross-country aurait plus de sens en hiver », assure Coe. Désireux de donner un bon coup de pied dans la fourmilière, le boss de World Athletics a également fait part de sa volonté d’organiser plus d’épreuves d’athlétisme en dehors du stade principal, dès les Jeux de Los Angeles. « J’ai discuté de cela avec le nouveau directeur sportif du CIO, Pierre Ducrey, explique-t-il. Si cela est fait correctement, je pense vraiment que cela apporte un plus. Et je sais que Los Angeles est plus ouverte à l’idée d’organiser certaines de nos disciplines en dehors du stade. »
