— Publié le 17 avril 2023

World Aquatics dévoile ses chiffres

Natation

La Fédération internationale de natation (World Aquatics, ex FINA) joue la transparence. Elle a dévoilé les chiffres de son programme antidopage pour l’année 2022, réalisé en collaboration avec l’Agence de contrôle internationale (ITA). Au cours des douze mois de l’année, un total de 5 835 échantillons (3766 d’urine et 2069 sanguins) ont été prélevés sur 1 428 athlètes, issus de 101 fédérations nationales, dans tous les sports aquatiques : natation, water-polo, plongeon, natation artistique, eau libre et haut vol. Un peu plus de la moitié des contrôles ont été réalisés sur des athlètes féminines (50,7 %). L’Europe a représenté 56,6 % des tests, suivie de l’Amérique (21,6 %), l’Asie (10,9 %), l’Océanie (7,7 %) et l’Afrique (3,17 %). Sans surprise, la natation course a été la discipline où a été effectué le plus grand nombre de contrôles (66 %), devant le water-polo (14 %), l’eau libre (9 %), la natation artistique (5 %), le plongeon et le haut vol (4 %). Toujours selon World Aquatics, le programme de tests antidopage a été peu perturbé par les effets de la guerre en Ukraine. Le nombre de contrôles hors compétition effectués sur les athlètes russes a été conforme au plan initial de l’ITA, avec 293 tests sanguins, en baisse de seulement 16 % par rapport à 2021.