— Publié le 23 février 2023

Une guerre absurde et des sanctions maintenues

CIO

Le CIO a pris les devants. Deux jours avant la date anniversaire marquant une année pile depuis le début du conflit en Ukraine, vendredi 24 février, l’instance olympique a publié un long communiqué. Sobrement titré « Déclaration du CIO : Guerre en Ukraine – Un an après », le texte revient en préambule sur la condamnation de cette « guerre absurde » exprimée par le CIO dès le jour le jour de l’invasion. Il pointe que cette guerre est « une violation flagrante de la Trêve olympique, laquelle était en vigueur au début du conflit, et partant de la Charte olympique ». Et précise que ces violations ont justifié les sanctions sans précédent à l’encontre des États et gouvernements russes et biélorusses, « les seuls responsables de cette guerre ». Elles impliquent notamment « qu’aucun sport international ne peut être organisé en Russie et en Biélorussie ; aucun drapeau, aucun hymne, ni aucun symbole national de quelque nature que ce soit de ces pays ne doivent être présents et aucun représentant gouvernemental ne peut être accrédité lors de manifestations sportives internationales. » Surtout, le communiqué de l’instance revient en détail sur les marques de solidarité du mouvement olympique envers les athlètes ukrainiens, dont le triplement du montant de son fonds pour l’Ukraine. « Quelque 3.000 athlètes ont déjà bénéficié de l’aide du fonds de solidarité du CIO par l’intermédiaire du Comité national olympique d’Ukraine, rappelle le texte. Cette aide prend la forme non seulement d’un soutien financier, mais aussi d’un appui en termes de logistique en s’assurant que les athlètes ukrainiens peuvent continuer à participer aux compétitions avec une aide destinée à leurs déplacements, en mettant à leur disposition des installations d’entraînement et d’hébergement, ainsi que des équipements et des uniformes notamment. » Le CIO explique également avoir toujours cherché à promouvoir la paix par le sport. « Les athlètes de Corée du Sud et de Corée du Nord, d’Israël et de Palestine, d’Arménie et d’Azerbaïdjan et bien d’autres encore sont les exemples les plus récents de cette compétition pacifique », illustre le communiqué. Enfin, le texte publié mercredi 22 février insiste sur « l’écrasante majorité du mouvement olympique, notamment les athlètes, les Comités nationaux olympiques et les Fédérations internationales, qui soutient la solidarité indéfectible avec l’Ukraine, les sanctions imposées à la Russie et la Biélorussie et la mission unificatrice d’édification de la paix. » Mais, à aucun moment dans son document, le CIO n’évoque sa réflexion sur un possible retour  des athlètes russes et biélorusses dans les compétitions internationales.