
Tony Estanguet affichait un large sourire ce week-end à Paris, à l’occasion du premier anniversaire des Jeux olympiques de Paris 2024. De nouveau membre du Comité international olympique depuis le mois de mars, l’ancien céiste se fait plutôt discret depuis la fin de sa mission à la tête du COJOP. Quel chemin suivra-t-il désormais ? « Je n’ai pas voulu me précipiter, ne pas retomber tout de suite dans un autre projet trop important, confie-t-il à L’Equipe. J’ai eu des propositions qui me paraissaient prématurées. J’avais vraiment besoin de calmer le jeu, prendre du recul. »
Raison pour laquelle il a décliné la proposition de devenir ministre des Sports l’automne dernier. « Pour l’instant, j’ai dit que je me projetais mieux dans l’univers du sport que dans l’univers politique, tout en étant prêt à travailler avec ces gens-là, répond le triple champion olympique. Je ne suis pas sûr d’être capable d’être un bon ministre, si c’est ça la question. Donc je préfère aller vers où je pense pouvoir être le plus efficace, le plus utile. Je pense que dans l’univers du sport, le mouvement sportif, j’ai encore plein de choses à apporter. »
Estanguet a aussi balayé l’idée de briguer la présidence du CIO, contrairement à Sebastian Coe, ancien patron de Londres 2012, qui s’est présenté en mars. « J’ai du mal à me projeter sur autant d’années, explique-t-il. Kirsty (Coventry) est là pour douze ans. Qu’est-ce que je ferai dans douze ans ? Je n’ai pas ce projet en tête de devenir président du CIO. »