— Publié le 25 mai 2025

L’héritage de Paris 2024 est « physique, social et visible dans la vie des habitants »

Paris 2024

Site des épreuves olympiques de VTT l’été dernier, la colline d’Élancourt a ouvert au public samedi 17 mai. Le stade VTT a été officiellement baptisé « Pauline Ferrand-Prévot » en hommage à la médaillée d’or, en présence d’Olympiens comme Joris Daudet, Victor Koretzky et Anthony Jeanjean. Le grand public peut désormais rouler sur les traces des champions, sur des pistes de difficulté variable, profiter de sentiers pédestres et d’une pump track.

Autre héritage de Paris 2024 devenu récemment concret : l’agrandissement du parc Georges-Valbon, qui était « le cœur battant de la célébration des Jeux en Seine-Saint-Denis ». Il avait d’ailleurs accueilli le départ du para marathon le 8 septembre 2024. Plusieurs hectares, contaminés par la présence passée d’un dépôt de carburant militaire, ont été nettoyés et intégrés au parc. Plus grand, l’espace est aussi désormais plus accessible grâce à de nouvelles liaisons de mobilité.

Marie Sallois, directrice du CIO en charge de la durabilité et de l’héritage, s’en félicite sur le site de l’institution : « Ce que nous constatons avec la réouverture de ces deux sites, c’est que l’héritage n’est pas théorique – il est physique, social et visible dans la vie des habitantes et habitants qui ont maintenant accès à des lieux auxquels ils n’avaient pas accès auparavant. (…) Aujourd’hui, cette promesse se concrétise par la réouverture de coteaux, l’aménagement de nouveaux sentiers et l’agrandissement des parcs. »

« À l’approche du premier anniversaire des Jeux, la réouverture de la colline d’Élancourt et du parc Georges-Valbon apporte une réponse forte à une question fondamentale : que laissent les Jeux derrière eux ? À Paris, grâce aux Jeux, des quartiers plus verts et mieux desservis ont vu le jour – et nous commençons à peine à voir cet impact à long terme prendre forme », insiste-t-elle.