— Publié le 1 mars 2021

L’UCI maintient et adapte son protocole sanitaire pour la conduite des épreuves cyclistes sur route en 2021

Communiqué

L’Union Cycliste Internationale (UCI) publie aujourd’hui le protocole actualisé précisant les conduites à tenir sur le plan sanitaire dans le cadre des compétitions sur route masculines et féminines inscrites au Calendrier International UCI 2021, en lien avec la pandémie de Covid-19.

Le document, conçu par le groupe de pilotage placé sous l’autorité du Directeur Médical de l’UCI, le Professeur Xavier Bigard, reprend les grandes lignes du protocole 2020 en y apportant des adaptations liées à l’évolution du contexte sanitaire international, marqué en particulier par le développement rapide des connaissances scientifiques (apparition de vaccins) et les nouvelles caractéristiques de la pandémie (mutations du virus et diffusion rapide de variants).

En préambule, et comme mentionné dans le précédent protocole, l’UCI et ses partenaires du groupe de pilotage tiennent à préciser que les dispositions du protocole actualisé restent subordonnées aux lois et mesures locales et nationales en vigueur, s’appliquent en priorité aux équipes (athlètes et encadrement), et seront rapidement actualisées en fonction du développement de la situation épidémiologique mondiale et de l’évolution du savoir scientifique.

A l’heure actuelle, la circulation de variants du coronavirus conduit l’UCI et ses partenaires à rappeler l’importance cruciale des mesures de prévention individuelles, stratégie la plus efficace pour se prémunir du risque d’infection. Ce constat préalable est fondamental pour rappeler qu’aucun relâchement dans l’application strictes des règles ne peut être admis. A titre d’exemple, un rappel est fait sur l’importance de vérifier les propriétés de filtration et de respirabilité des masques, de même que sur la manière correcte de les porter.

L’UCI et ses partenaires suivent de près le développement des vaccins, mais les stratégies vaccinales actuellement appliquées dans de nombreux pays ne permettent pas de retenir les athlètes de haut niveau parmi les populations prioritaires. Par ailleurs, on ne dispose actuellement d’aucune donnée scientifique sur la réduction de transmission du virus par les personnes vaccinées. C’est pourquoi les objectifs de protection des bulles équipes conduisent à maintenir les tests PCR pour tous les membres de la bulle course, y compris ceux qui auraient pu bénéficier d’un vaccin anti-COVID.

Les membres du groupe de pilotage de l’UCI rappellent que la méthode PCR est celle qui est exigée par les pays pour l’entrée sur leur territoire.

Les mêmes conditions sanitaires d’entrée dans les bulles (deux tests PCR négatifs avant chaque course UCI WorldTour, UCI Women’s WorldTour, et UCI ProSeries, masculine et féminine) sont ainsi exigées des athlètes et du personnel d’encadrement des équipes. Par ailleurs, comme l’an dernier :

  • les tests actuels requis pour passer les frontières sont valables comme tests pré-courses ;
  • pour les trois Grands Tours, des tests PCR de contrôle seront réalisés lors des journées de repos ;
  • les tests PCR sur salive sont autorisés.

Devant la plus faible sensibilité des tests antigéniques et l’absence de validation de l’efficacité des tests antigéniques sur les nouveaux variants, ces derniers, comme l’an passé, ne peuvent être utilisés auprès des athlètes et de leur entourage, pour vérifier l’absence de portage du virus.

Enfin, afin de faciliter le retour des coureurs dans leur pays d’origine, les organisateurs doivent aider les équipes à réaliser les tests PCR de sortie du territoire en leur permettant d’entrer en contact avec des laboratoires de référence locaux disponibles pour réaliser ces tests.

Comme précisé plus haut, le protocole devra être rapidement révisé et adapté aux nouvelles conditions de la pandémie et aux connaissances les plus récentes dans le domaine de la prévention.

S’agissant des courses sur route de classe 1 et de classe 2 ainsi que pour les autres disciplines (notamment le BMX et le mountain bike), les protocoles déjà publiés seront également actualisés, dans les prochaines semaines.

Le Président de l’UCI David Lappartient a déclaré : « Des progrès ont été obtenus dans la lutte contre le coronavirus, en particulier avec l’arrivée de vaccins, qui nous permettent d’espérer bientôt un retour progressif à une vie plus proche de la̎normale ̎. Cependant, les athlètes et les jeunes adultes n’étant pas vaccinés prioritairement par les gouvernements, nous avons décidé, avec le groupe de pilotage, qui inclut notamment des représentants des coureurs, des équipes, des médecins d’équipes et des organisateurs, de maintenir un niveau élevé d’exigence similaire à l’an dernier, dans l’intérêt des toutes les parties et en attendant des jours meilleurs. En 2020, le cyclisme a démontré qu’il savait organiser des événements majeurs en période de pandémie, grâce notamment à un esprit d’unité exemplaire de la part de l’ensemble des acteurs concernés. Fort de cet état d’esprit et de cette expérience, je suis convaincu que nous sommes armés pour continuer à faire vivre notre sport malgré les incertitudes qui perdurent. »

Le document intégral est disponible ici