
« La politique n’a pas sa place dans le sport. » Voilà le message envoyé par Spyros Capralos dimanche en réaction à l’absence d’une délégation israélienne aux Championnats du monde de gymnastique, conséquence du refus de l’Indonésie de délivrer des visas. Dans un communiqué, le président des Comités olympiques européens estime que la décision du gouvernement indonésien est « un acte flagrant de discrimination. Elle constitue une violation directe des principes fondamentaux du sport international : l’égalité, la neutralité et le respect entre les nations. »
« Le comportement de l’Indonésie ces dernières années souligne la nécessité de prendre des mesures plus fermes, selon le Grec. Après l’annulation des Jeux mondiaux de plage 2023 (le Comité olympique indonésien s’était retiré un mois avant l’événement, ndlr), autre manquement à ses engagements internationaux, le pays n’a toujours pas indemnisé l’Association des comités nationaux olympiques pour les pertes subies. Aujourd’hui, en refusant l’entrée à ses athlètes israéliens, l’Indonésie montre une fois de plus qu’elle ne respecte pas l’esprit ni les responsabilités d’un hôte sportif mondial. Si nous laissons la discrimination et l’ingérence politique se poursuivre sans contrôle, nous risquons d’éroder les fondements mêmes du sport international. »
Le CIO, qui a aussi réagi, a de son côté annoncé que sa commission exécutive « se penchera sur la situation particulière de l’Indonésie lors de sa prochaine réunion ».