— Publié le 20 décembre 2016

Le CIO impose ses dates

Kenya

Le CIO est-il en train de perdre patience? Dans un courrier adressé conjointement à Kipchoge Keino, le président du comité olympique du Kenya (NOCK), et Hassan Wario, le secrétaire d’Etat aux Sports, l’organisation olympique met un peu plus fortement la pression sur les autorités sportives du pays afin de se doter d’une nouvelle constitution et renouveler leurs dirigeants. Dans sa lettre, le CIO impose au NOCK d’organiser une assemblée générale extraordinaire au plus tard au début du mois de février 2017, puis des élections avant la fin du mois de mars de l’année prochaine. Une première date butoir avait été fixée au 31 décembre 2016, mais elle n’a pas pu être tenue. En cause, l’irruption d’un groupe d’opposants pendant une réunion du NOCK, le 24 novembre 2016, au cours de laquelle toutes les parties prenantes du mouvement olympique kényan devaient s’accorder sur l’adoption d’une nouvelle constitution. Les prochaines élections, en mars 2017, devront se dérouler en accord avec les nouveaux statuts. Elles seront supervisées par l’Association des comités olympiques africains (ACNOA).