En mars, les Français seront appelés aux urnes pour les élections municipales. Un rendez-vous démocratique majeur, et une opportunité pour le CNOSF, qui souhaite « faire du sport une grande cause municipale » et « forger un nouveau pacte sportif territorial entre les communes et le mouvement sportif ». Il émet dix propositions dans ce sens.
Parmi elles, une ambition renouvelée pour les équipements sportifs, le « réflexe sport » dans la planification urbaine, utiliser le sport comme un levier concret d’attractivité des territoires, faciliter les liens entre clubs et entreprises, mais aussi entre clubs et écoles, entretenir la vitalité du bénévolat à l’échelle locale, ou encore intégrer systématiquement la dimension sportive dans les contrats locaux de santé.
« Plus que jamais, nous voulons faire équipe avec les maires d’aujourd’hui et de demain. Pour que le sport, sans dépenser plus mais en investissant plus juste, continue d’unir, d’inspirer, de faire grandir nos territoires », insiste le communiqué du CNOSF, en rappelant que « les communes sont aujourd’hui les premières contributrices de la politique sportive nationale ».
« Nous proposons des engagements réciproques, partageons nos idées d’action et mettons en lumière des initiatives inspirantes car les bonnes pratiques sont nombreuses et ne demandent qu’à être diffusées pour être démultipliées, insiste la présidente Amélie Oudéa-Castéra. Nous refusons que le sport soit réduit au rang de variable d’ajustement. Et, sans dépenser plus mais en investissant plus juste, nous souhaitons au contraire faire avec vous de l’accès au sport un droit effectif pour toutes et tous, sans distinction d’âge, de genre, de condition ou de territoire, en héritage des Jeux et en prévision des prochains; »

