Tout l’écosystème de la lutte s’est retrouvé le mois dernier à Zagreb pour la toute première conférence mondiale de United World Wrestling (UWW) : dirigeants des fédérations nationales, membres de l’UWW, du Comité international olympique, de l’Agence internationale de contrôle antidopage, entreprises partenaires, entraîneurs, athlète, arbitres, etc. Trois jours d’échange pour « améliorer notre sport », a expliqué le président de l’UWW Nenad Lalovic.
Les sujets mis sur la table comprenaient la transformation numérique, la prévention des blessures, la gestion du poids, le développement de la lutte féminine ou encore la transition pour les lutteurs en fin de carrière. Les disciplines associées à la lutte traditionnelle ont également fait l’objet de discussions. « Nous voulons préparer les athlètes qui rejoindront un jour les ligues et les compétitions professionnelles de MMA, assure Nenad Lalovic. C’est pourquoi nous avons créé un nouveau département il y a près d’un an. Nous appelons cela le MMA amateur avec protections. » Une manière d’accompagner la popularité de cette discipline et de rappeler la place centrale de l’UWW.
Pedro Silva, président de la Fédération portugaise de lutte et membre du bureau de l’UWW, a quant à lui souligné la croissance de la lutte de plage. « Nous avons revu les règles afin de les rendre plus faciles à comprendre, non seulement pour les fans de lutte, mais aussi et surtout pour les nouveaux fans, ceux qui ne connaissent rien à la lutte, souligne-t-il. Dakar 2026 est la première édition des Jeux olympiques en Afrique, et la lutte de plage sera au programme. Le sport national du Sénégal est la lutte traditionnelle, qui est très proche de la lutte de plage. Nous anticipons un engagement important des fans, ainsi qu’à la télévision et sur les réseaux sociaux, en raison de la popularité particulière de ce sport dans le pays hôte. »
Une chose est déjà acquise : l’UWW organisera une deuxième édition de sa conférence mondiale. « Nous déciderons si, à l’avenir, l’événement sera biannuel ou quadriennal. Peut-être même annuel si vous avez tant à dire », plaisantait Nenad Lalovic.
