— Publié le 26 juin 2013

A Nice, les athlètes dormiront en cité U

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A 72 jours de la cérémonie d’ouverture, la préparation des Jeux de la Francophonie 2013 avance à son train. Sans faire trop de bruit. Mais sans connaître, non plus, de réels soubresauts. Une question longtemps en suspens, et ô combien décisive, a été réglée : celle du logement des athlètes invités à participer à l’évènement sportif et culturel, prévu du 7 au 15 septembre 2013.

Pour environ 2 000 participants, les Jeux de la Francophonie 2013 auront un petit air rétro, voire nostalgique, puisqu’ils seront logés en résidences universitaires. A l’ancienne. Sans luxe, donc, mais avec le confort nécessaire. Une forme de système D, imposé par la délicate question du logement sur la Côte d’Azur, particulièrement en fin d’été. Le comité d’organisation a eu l’idée de transformer les cités U en village olympique.

Jean-Raymond Barbieux, le directeur du Crous de Nice-Toulon, explique : « La plupart des étudiants bénéficiant de chambres universitaires emménagent autour du 20 septembre, donc après la fin des Jeux. Seulement 650 à 700 d’entre eux reprennent les cours début septembre. Nous leur proposons donc un hébergement temporaire à la résidence Jean-Médecin. »

La solution a le mérite d’assurer l’essentiel, un logement façon village des athlètes, dans un contexte économique tendu. Mais elle ne satisfait pas tout le monde : une quinzaine de manifestants, étudiants africains francophones pour la plupart, s’était donné rendez-vous mercredi 26 juin devant les locaux du Crous. A la main, des pancartes dénonçant une « marchandisation du logement étudiant. » Leurs représentants ont été reçus par les responsables du Crous. Commentaire du directeur de l’établissement : « Nous leur avons déjà proposé une aide pour se loger en ville. Il n’y aura aucune expulsion. »

Autre question, prochainement réglée : les volontaires. Une dernière réunion d’information doit être organisée jeudi 4 juillet, à la maison des Associations Garibaldi. Objectif : recruter un ultime contingent de bénévoles. L’évènement en aura besoin d’environ un millier. Les 500 premiers ont été reçus et choisis dès le mois de mai dernier. Il reste encore des places.