— Publié le 4 novembre 2020

Les gymnastes vont jouer les cobayes

Gymnastique

La tension monte à Tokyo. La capitale japonaise accueille dimanche 8 novembre un tournoi de gymnastique à quatre nations, le Japon, la Chine, les Etats-Unis et la Russie. La première compétition sportive internationale organisée au Japon depuis le début de la pandémie. Elle doit rassembler 32 gymnastes, au Yoyogi National Gymnasium de Tokyo (photo ci-dessus). Pour les organisateurs des Jeux comme pour la Fédération internationale de gymnastique (FIG), l’événement est d’importance. La compétition ne servira pas seulement de test pré-olympique pour les Jeux de Tokyo. Elle permettra surtout de mesurer l’efficacité des mesures anti-COVID-19 envisagées l’an prochain. Jusqu’à 2.000 spectateurs seront autorisés à l’intérieur de la salle de compétition. Les gymnastes étrangers ont dû subir des tests contre le coronavirus dans les 72 heures précédant leur départ pour le Japon, où il sont attendus ce mercredi 4 novembre. Une fois sur place, ils seront testés de façon quotidienne. « Nous effectuerons des tests tous les jours pour donner aux athlètes un sentiment de sécurité », a expliqué le président de la Fédération internationale de gymnastique (FIG), le Japonais Morinari Watanabe. Les gymnastes étrangers doivent être séparés des autres passagers à leur arrivée à l’aéroport de Tokyo. Chaque pays a réservé son propre étage à l’hôtel de la compétition. Les équipes utilisent des bus différents pour se déplacer entre l’hôtel, la salle d’entraînement et le lieu de compétition. Les gymnastes ne sont autorisés à sortir que pour s’entraîner ou participer à la compétition.