Les Russes le savent depuis longtemps : le temps ne joue pas en leur faveur dans leur campagne pour retrouver leur place dans le mouvement olympique. Preuve leur en a encore été apportée en fin de semaine passée en marge de la réunion à Montréal du comité exécutif et du conseil de fondation de l’Agence mondiale antidopage (AMA). Interrogé en conférence de presse, le directeur général de l’AMA, Olivier Niggli, a expliqué que l’appel de l’Agence russe antidopage (RUSADA) devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) contre sa suspension ne serait pas traité dans les prochaines semaines. « L’affaire a été soumise au TAS et sera examinée dans les 6 à 12 prochains mois », a-t-il expliqué, cité par l’agence TASS. Pour rappel, l’AMA a annoncé le 22 septembre dernier que RUSADA n’était pas conforme au Code mondial antidopage. Moins d’un mois plus tard, la directrice générale de l’agence russe, Veronika Loginova, a fait savoir qu’elle allait contester cette décision.
