— Publié le 4 avril 2024

Le CIO se félicite mais répète ses conditions

Boxe

Le Tribunal arbitral du sport lui a donné raison, dans son interminable bras de fer avec la Fédération internationale de boxe (IBA). Mais le CIO l’explique dans un communiqué, publié mercredi 3 avril : l’avenir de la boxe aux Jeux olympiques après Paris 2024 est loin d’être assuré. Il s’écrit toujours autant en pointillés. Certes, l’instance olympique explique se « féliciter de la décision du TAS » de rejeter l’appel de l’IBA contre sa décision de lui retirer la reconnaissance. Mais le CIO prévient, prolongeant les propos le mois dernier de son directeur des sports, Kit McConnell : « En raison de l’universalité et de la grande inclusivité sociale de ce sport, le CIO souhaite que la boxe continue à figurer au programme des Jeux Olympiques. Malheureusement, c’est loin d’être acquis pour les Jeux Olympiques de LA 2028 car, pour des raisons de gouvernance, le CIO n’est pas en mesure d’organiser un autre tournoi olympique de boxe. Pour maintenir la boxe dans le programme olympique, le CIO a besoin d’une Fédération Internationale reconnue et fiable comme partenaire, comme dans tous les autres sports olympiques. La mise en place d’une telle fédération, qui respecte les conditions de reconnaissance du CIO, est maintenant entre les mains des fédérations nationales de boxe et de leurs Comités Nationaux Olympiques (CNO). Ces conditions comprennent la bonne gouvernance, l’intégrité des compétitions, la transparence des finances et des comptes, ainsi que l’autonomie (…). Pour l’instant, la boxe ne figure pas au programme sportif des Jeux Olympiques de LA28. Pour remédier à cette situation, le CIO a besoin d’une Fédération Internationale partenaire pour la boxe d’ici le début de l’année 2025. » Il reste donc moins d’une année à la boxe pour donner un sérieux coup d’accélérateur à sa nouvelle instance, World Boxing, ou à en créer une autre. Pas simple. Lancée en avril 2023 avec l’ambition de remplacer l’IBA, au moins aux yeux du mouvement olympique, World Boxing compte aujourd’hui 27 fédérations nationales membres. Trop peu, sans doute, pour espérer convaincre le CIO de lui accorder sa reconnaissance. Et elle n’a plus annoncé la moindre nouvelle adhésion depuis le début de l’année.