— Publié le 16 décembre 2021

Les Chinois promettent une aide pour le voyage

Pékin 2022

A 50 jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux d’hiver de Pékin, la question du transport vers la Chine reste un casse-tête pour un grand nombre des futurs participants au rendez-vous olympique et paralympique. Les organisateurs chinois imposent des règles nettement plus strictes que les Japonais pour les Jeux de Tokyo 2020. Elles précisent que le seul point d’entrée en Chine pour les Jeux d’hiver est l’aéroport international de Pékin, que les accrédités devront voyager à bord de vols charters ou « temporaires », et enfin qu’il ne sera possible de rejoindre la capitale chinoise que depuis seulement onze aéroports dans le monde. La liste en propose plusieurs en Europe (Paris, Istanbul, Zurich, Amsterdam et Moscou), deux au Moyen-Orient (Doha et Abu Dhabi), un en Afrique (Addis Abeba), trois en Asie (Singapour, Tokyo et Hong Kong), mais pas un seul en Amérique et en Océanie. Pas simple. Et surtout très onéreux. Un aller-retour Bangkok-Pékin aux dates des Jeux d’hiver, sur un vol temporaire, coûte par exemple près de 1.500 euros via Singapour. Plus de trois fois le prix moyen normal. Et il oblige à passer une nuit dans un hôtel de transit à l’aéroport de Singapour, à l’aller comme au retour, un seul vol temporaire étant proposé chaque jour. Mercredi 15 décembre, la question a été soulevée et discutée lors d’un briefing presse en ligne organisé par le CIO et le comité d’organisation. En réponse à l’inquiétude des médias, les Chinois ont expliqué que le principe des vols temporaires avait fonctionné lors des dernières épreuves pré-olympiques qui se sont tenues sur les sites de compétition depuis le début de l’automne. Sans doute. Mais elles concernaient un nombre de visiteurs nettement plus réduit que pour les Jeux d’hiver. Pékin 2022 a promis la création d’un groupe de travail chargé d’aider les futurs participants aux Jeux, dont les délégations, les officiels et les médias, à trouver des vols pour se rendre à Pékin.

 

.