— Publié le 20 novembre 2023

La tour change, le site reste

Paris 2024

Le feuilleton n’est pas encore terminé, mais on en connaît désormais le dénouement. Les épreuves de surf des Jeux de Paris 2024 se dérouleront bien sur le site prévu depuis le choix de Tahiti par le comité d’organisation, la vague de Teahupo’o. Après plusieurs semaines d’incertitudes et une longue polémique sur la tour des juges en aluminium et son impact sur l’environnement, le CJO a sifflé en fin de semaine passée la fin de la partie. Les épreuves de surf ne seront pas déplacées sur un autre spot en Polynésie française. Elles resteront à Teahupo’o, mais avec une tour revue à la baisse. Sa nouvelle version, détaillée dans un communiqué de Paris 2024, affichera une superficie de 150m², soit 50 m2 de moins que dans les plans initiaux. Elle sera plus légère (9 tonnes contre 14), et permettra d’accueillir moins de monde (25 à 30 personnes contre 40 dans le projet initial). Par ailleurs, il a été décidé d’avoir recours à une solution temporaire pour la fourniture de la fibre et de l’électricité (le câblage sera retiré après les Jeux), et de supprimer le raccordement à l’eau potable et aux eaux usées. Avec cette tour allégée, la profondeur de forage des fondations sera réduite. Enfin, le matériel sera transporté sur une nouvelle barge motorisée plus petite, avec un faible tirant d’eau (20 cm), sans risque de dégradation pour le corail. Précision : les fondations seront insérées dans les intervalles des plots existants, ce qui permettra d’installer la nouvelle tour exactement au même endroit que l’ancienne. Fin de l’histoire, donc ? A court terme, certainement. Mais, prudent, le COJO annonce l’organisation de réunions publiques mensuelles à Teahupo’o à compter de janvier 2024. Il prévoit également l’ouverture d’un bureau d’information Jeux olympiques dès le début de l’année prochaine, avec des représentants du gouvernement polynésien, du comité du tourisme de Taiarapu-Ouest et de Paris 2024. Objectif :  informer et répondre aux questions des habitants et acteurs locaux.