— Publié le 26 septembre 2017

La France aurait marqué les esprits

Rugby

Excès de confiance? Bernard Laporte, le président de la Fédération française de rugby (FFR), n’a pas caché son enthousiasme après le grand oral de la candidature française, lundi 25 septembre à Londres, dans le cadre du processus de sélection du pays-hôte du Mondial 2023. « On a marqué les esprits, a assuré l’ancien secrétaire d’Etat aux Sports. Ça s’est bien passé, on était déterminé, cela faisait six mois que nous arpentions le monde pour convaincre les présidents de fédération. C’était important aujourd’hui de montrer notre enthousiasme. »

Côté Irlandais, l’ex capitaine de la sélection, Brian O’Driscoll a expliqué à l’issue de la présentation: « La Coupe du Monde serait le plus grand événement organisé par l’Irlande mais, lors de compétitions plus modestes, comme la Coupe du Monde féminine l’été dernier, on a vu l’implication des Irlandais. Accueillir des gens pour une fête géante de sept semaines, c’est notre façon à nous de prendre du bon temps. »

Enfin, le responsable de la candidature sud-africaine, Cyril Ramaphosa, a évoqué l’héritage de Nelson Mandela: « Je voudrais que cet événement soit une vitrine sur le monde et qu’il prouve que Nelson Mandela disait vrai, que le rugby est un formidable unificateur. J’aimerais que le rêve de Mandela se réalise et qu’on montre que nous sommes vraiment la Rainbow Nation. »

Bill Beaumont, le président de World Rugby, est resté très neutre. On s’y attendait. « Nous avons vu trois dossiers très solides, soutenus par leurs gouvernements, avec beaucoup de travail et d’engagement », a suggéré le Britannique. Le Board de la société Rugby World Cup Limited doit faire une recommandation au Conseil de la fédération internationale le 31 octobre, avant le vote prévu le 15 novembre 2017. Les trois pays en course étant exclus du suffrages, la décision se fera parmi les 37 autres votants.