— Publié le 5 mai 2021

La CAF fait le ménage parmi ses stades

Football

Pagaille en vue en Afrique. Désormais présidée par le milliardaire sud-africain Patrice Motsepe (photo ci-dessus), la Confédération africaine de football veut mettre de l’ordre parmi les infrastructures du continent. Elle a décidé d’interdire à 20 de ses 54 pays membres d’utiliser leurs stades pour accueillir des matchs internationaux. La CAF explique que les enceintes concernées ne répondent pas aux « exigences minimales » d’une rencontre internationale. Parmi les stades rayés par l’instance continentale, le stade de Thiès, au Sénégal, et le stade du 26 mai à Bamako, au Mali. Seul ennui, mais de taille : huit des pays concernés, dont le Sénégal et le Mali, sont encore en course pour une qualification au Mondial 2022, avec des rencontres à disputer le mois prochain. La CAF a donné aux pays qui n’ont pas de stade accrédité jusqu’à vendredi 7 mai pour proposer des sites neutres. Mais cela obligerait les équipes et les officiels à effectuer des déplacements transfrontaliers supplémentaires, peu recommandés pendant la pandémie de coronavirus. Le Burkina Faso, le Niger, la République centrafricaine, le Liberia, le Malawi et la Namibie, également en course pour une qualification au Mondial 2022, ont vu leurs stades interdits par la CAF. Parmi les raisons invoquées par la CAF pour justifier le retrait de l’accréditation des stades, des terrains non conformes aux normes, des espaces « pauvres et inadéquats » pour les officiels des équipes, et l’absence de sièges fixes pour les supporteurs.