— Publié le 7 juin 2021

Husain al Musallam prend les rênes

Natation

Un plébiscite. Seul candidat pour le poste, Husain al Musallam a été élu samedi 5 juin à la présidence de la Fédération internationale de natation (FINA). A 61 ans, le dirigeant koweïtien succède à l’Uruguayen Julio Maglione, 84 ans, en place depuis 2009, qui avait choisi de ne pas solliciter un nouveau mandat. Ancien nageur dans les années 70, devenu pilote d’avion, Husain al Musallam est le premier Asiatique à diriger la FINA. Il a été élu avec 302 voix pour et 7 voix contre. Membre du bureau de la FINA depuis 1996, il en assurait la fonction de premier vice-président depuis 2015. Tout juste élu, le nouveau président de la FINA a annoncé un élargissement dès l’an prochain de la commission des athlètes, pour la porter à 20 membres. Il a promis de créer un comité de réforme pour examiner des questions telles que « la communication, le marketing, la gouvernance, la lutte contre le dopage, l’égalité des sexes, les grands événements et le développement de la natation. » Enfin, il a proposé de mettre en place un plan visant à réduire de moitié les indemnités journalières des membres du Bureau de la FINA, les économies réalisées devant aller aux nageurs. Husain al Musallam a précisé qu’il ne percevrait ni salaire ni indemnité pendant son mandat. Au cours du même congrès, organisé en présentiel à Doha et en mode virtuel, le Sud-Africain Sam Ramsamy a été élu premier vice-président, l’Australien Matthew Dunn deuxième vice-président. Quant à l’ancienne plongeuse chinoise Zhou Jihong, elle est devenue la première femme élue à la vice-présidence de la FINA. Autre changement majeur : la nomination de l’avocat américain Brent Nowicki au poste de directeur exécutif de l’instance. Il remplace le Roumain Cornel Marculescu, en place depuis plus de trente ans. Husain al Musallam avait été cité à plusieurs reprises les affaires de corruption et le scandale financier qui avaient secoué la FINA en 2017, mais sans jamais avoir été poursuivi.