Revigoré par l’arrivée de l’obstacle, le pentathlon moderne regarde l’avenir avec confiance et appétit. Les Championnats du monde, organisés à Kaunas, ont « dépassé toutes les attentes », répète le président de l’UIPM, Rob Stull, sur le site de l’organisation. Les réformes engagées ont d’ailleurs tapé dans l’œil de Brisbane 2032. « Même si les Jeux de la XXXVe Olympiade sont encore dans sept ans et que le programme n’est pas encore finalisé, le comité d’organisation de Brisbane 2032 est déjà en contact avec nous, se félicite l’Américain. Ces dernières semaines, nous avons eu des discussions préliminaires avec l’équipe organisatrice au sujet des sites et des formats. »
Un gage de confiance que l’UIPM ne galvaude pas. « Le fait que Brisbane s’engage avec nous à un stade aussi précoce est un très bon signe pour la qualité organisationnelle de ces Jeux, insiste Stull. Cela reflète également la reconnaissance croissante du fait que le pentathlon a quelque chose d’unique à offrir aux Jeux : un sport multidisciplinaire qui touche les jeunes, met en avant l’innovation et s’adapte à différents environnements tout en conservant son essence – et la vision originale de Coubertin – intacte. »
« La leçon à tirer de Kaunas est que lorsque nous présentons notre sport sous son meilleur jour, les gens y prêtent attention. Nous avons désormais la preuve que le pentathlon moderne peut non seulement captiver l’imagination du public, mais aussi inspirer confiance aux décideurs olympiques. Pour l’avenir, notre mission est simple : continuer à élever le niveau, améliorer notre produit, innover, et montrer au monde entier pourquoi le pentathlon est au cœur des Jeux olympiques », conclut le président.
