
Qui dit lutte antidopage dit forcément ITA. Lancée en 2018, l’Agence internationale de contrôle s’est imposée comme un acteur incontournable dans ce domaine. Elle est partenaire de 115 organisations dans le monde, dont 35 fédérations olympiques, 28 fédérations non olympiques, 14 organisateurs de manifestations et une quarantaine d’organisations nationales et régionales de lutte contre le dopage. Depuis le mois d’avril, elle a annoncé des collaborations avec l’Union internationale de patinage (ISU), l’Association internationale des Jeux mondiaux, la Fédération internationale de padel (IPF), celle de football américain (IFAF) ou encore l’Agence luxembourgeoise antidopage. Son rapport d’activité 2024, tout juste publié, atteste lui aussi de son importance croissante dans le paysage sportif.
Le nombre de contrôle en hausse de 10 %
Au cours de l’année écoulée, sous son égide, plus de 44.400 échantillons d’urine et de sang ont été prélevés sur plus de 17.200 athlètes de 216 pays, ce qui marque une augmentation de 10 % du volume des contrôles par rapport à 2023. Plus de la moitié de ces échantillons (54,6%) ont été collectés en dehors des compétitions. Les rapports soumis via la plateforme confidentielle de l’ITA, REVEAL, ont par ailleurs augmenté de 68% en 2024, permettant à l’ITA d’accroître les renseignements exploitables. L’ITA a également évalué et traité 532 violations potentielles des règles antidopage – 232 ont donné lieu à des sanctions, 105 sont en cours et 181 n’ont pas fait l’objet de poursuites. L’activité de l’ITA relative au passeport biologique de l’athlète s’est elle aussi accrue (plus de 44.350 notifications traitées pour ses partenaires), tout comme celle liée aux autorisations à usage thérapeutique (1.016 demandes examinées en 2024, contre 800 en 2023).
The ITA is pleased to communicate its 2024 operational figures, providing a comprehensive overview of its activities in promoting clean sport.
— International Testing Agency (@IntTestAgency) June 30, 2025
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Relever les défis avec agilité et intégrité
Au-delà de ces activités, l’ITA a continué à développer ses programmes de formation et de certification. Elle a aussi organisé 70 webinaires, dont ont bénéficié 15.360 participants – des athlètes, du personnel d’encadrement et des officiels de 199 pays. Un aspect crucial pour sensibiliser et éduquer. « Nos réalisations en 2024 reflètent non seulement l’augmentation du volume, mais aussi la profondeur et la qualité croissantes de nos opérations, commente le directeur général de l’ITA, Benjamin Cohen. Alors que nous allons de l’avant avec notre plan stratégique 2023-2026, nous restons déterminés à fournir des solutions antidopage indépendantes impactantes et à veiller à ce que les athlètes du monde entier soient protégés grâce à l’équité, à des programmes fondés sur la science et aux innovations que l’ITA développe et met en œuvre pour un sport propre. »
« Je suis heureuse de constater que le plan stratégique 2023-2026 de l’ITA est mis en œuvre avec autant d’attention et de détermination, embraye Valérie Fourneyron, présidente du Conseil de fondation de l’ITA. L’organisation continue d’affirmer son rôle de partenaire de confiance dans la protection d’un sport propre, en mettant en œuvre des programmes indépendants, menés par des experts, au bénéfice des athlètes du monde entier. La mise en œuvre réussie du programme antidopage pour Paris 2024 a démontré la capacité de l’ITA à coordonner des efforts complexes à l’échelle mondiale avec intégrité et professionnalisme. L’ITA est idéalement placée pour poursuivre sur cette lancée, en renforçant encore son rôle dans le système antidopage mondial et en répondant avec agilité et intégrité aux défis en constante évolution du sport international. » L’année 2025 s’annonce tout aussi déterminante dans la perspective des Jeux d’hiver de Milan-Cortina 2026. Un certain nombre de FI concernées (bobsleigh et skeleton, hockey sur glace, luge, patinage, ski et snowboard, etc.) sont déjà associées à l’ITA.