— Publié le 13 mai 2025

Edgar Grospiron juge « important qu’une charte sociale soit partagée avec les partenaires sociaux »

Alpes françaises 2030

Dès sa nomination en tant que président du COJOP des Alpes françaises 2030, Edgar Grospiron a annoncé son intention de faire preuve de sobriété dans la gestion du budget et de l’impact environnemental. Des défis dont il va discuter ce mercredi avec la CGT Savoie, qui planche sur l’élaboration d’une charte sociale et environnementale pour les Jeux d’hiver. « C’est très important qu’une charte sociale soit partagée avec les partenaires sociaux, confie-t-il à Francs Jeux. D’abord, ça a été fait par Paris 2024 et je trouve que c’est une très bonne chose. On doit avoir un maximum de gens à bord dans un projet comme celui-là. Pour prévenir des mouvements sociaux, pour prévenir de potentielles incompréhensions, c’est bien que l’on puisse être alignés dans ce que l’on fait sur une charte construite avec eux. »

« Tout s’est très bien passé sur Paris 2024, c’était beaucoup de travail pour Bernard Thibault (qui était coprésident du Comité de suivi de la charte sociale, signée par les organisations syndicales, patronales et les collectivités), rappelle le champion olympique dAlbertville. J’espère qu’on arrivera à travailler également avec les personnes qui piloteront cette charte sociale, de la même manière qu’ils ont travaillé avec Paris. Je ne vois pas en quoi on ne trouverait pas les mêmes terrains d’entente. » La préservation de la montagne, dans un contexte climatique de plus en plus tendu, sera logiquement scrutée de près. « On sera challengé sur les aspects RSE, sur notre responsabilité sociale, économique, environnementale. C’est normal, affirme Edgar Grospiron. Rien ne va se faire facilement, en claquant des doigts. À nous de faire en sorte de préserver les intérêts du Mouvement olympique, dans le respect de la planète et dans le respect des budgets qui sont les nôtres. »