— Publié le 13 novembre 2019

Avec Munich 2022, l’Europe joue la carte du nombre

Événements Focus

Malheureuse dans ses ambitions olympiques, l’Allemagne se console à sa manière. Cinquante ans après les Jeux d’été en 1972, la ville de Munich s’offrira bientôt un nouvel événement à tiroirs. Elle a été choisie, à l’unanimité des parties concernées, pour accueillir en 2022 la deuxième édition des championnats d’Europe multisports.

Pour son premier essai, en 2018, l’événement avait été scindé en deux. Berlin avait reçu l’athlétisme. Glasgow avait organisé le reste, à savoir la natation, l’aviron, la gymnastique, le triathlon, le cyclisme et le golf.

Pas l’idéal, mais le résultat avait été jugé convaincant. Les championnats d’Europe multisports 2018 ont été suivis par plus de 1,4 milliard de téléspectateurs, grâce à leur diffusion sur les chaînes en clair de l’UER dans 44 territoires, en Europe et dans le reste du monde. Les sites Internet officiels ont enregistré 1,9 milliard de visites. Sur les réseaux sociaux, ils ont touché 745 millions de personnes.

Cette fois, plus question de partage. Une seule ville, Munich, devra recevoir tout le monde. Complexe. Mais son choix a fait l’unanimité parmi les fédérations européennes concernées. Les compétitions se dérouleront du jeudi 11 au dimanche 21 août 2022.

Six sports ont confirmé leur participation : athlétisme, aviron, cyclisme, golf, gymnastique et triathlon. Ils étaient déjà présents l’an passé pour la première édition. Pour chacun d’eux, Munich 2022 constituera le cadre de leurs championnats d’Europe respectifs.

A ce stade, un septième manque à l’appel. La natation avait tenu son rendez-vous européen en 2018 à Glasgow. Cette fois, son organisation continentale, la LEN (Ligue européenne de natation), n’a pas encore rejoint la troupe. A en croire Marc Joerg, l’un des deux fondateurs des championnats d’Europe multisports (avec Paul Bristow), « la porte n’est pas fermée. »

« Cela n’est pas définitif, mais certaines exigences doivent être remplies, explique-t-il. L’infrastructure existante ne remplissait pas toutes les conditions techniques aux yeux de la LEN. Mais la natation n’est pas exclue. Les choses peuvent évoluer au cours des prochains mois. »