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Candidatures

Sapporo 2026, reculer pour mieux sauter

— Publié le 11 mai 2018

Rien n’est encore officiel, mais le vent semble avoir changé de sens au Japon. Selon une source interne, citée par l’agence Jiji Press, la candidature de Sapporo pour les Jeux d’hiver en 2026 ne serait plus d’actualité. Elle serait repoussée de 4 ans. Sapporo 2026 deviendrait Sapporo 2030.

Citant une source anonyme « proche du dossier », Jiji Press révèle que les porteurs du projet auraient déjà évoqué la question avec le comité olympique japonais. La discussion serait encore assez informelle. Mais elle pourrait rapidement prendre une tournure plus officielle. Et déboucher sur un éventuel report de la candidature.

Selon les médias japonais, le maire de Sapporo, Katsuhiro Akimoto, aurait suggéré que la décision finale pourrait intervenir « au plus tard dans un mois. »

Interrogé par Associated Press, un porte-parole de la ville a expliqué que l’idée d’un report aurait été émise à la suite de sondages menés auprès de la population locale. « Sapporo n’a pas encore pris de décision officielle, mais les sondages indiquent qu’il serait peut-être préférable de présenter une candidature pour les Jeux de 2030 à la place de ceux de 2026″, a-t-il expliqué par email à l’agence américaine.

De son côté, le CIO s’est contenté, comme souvent, d’entretenir un certain flou autour de la nouvelle. L’un de ses porte-paroles a expliqué au site Insidethegames qu’un « intérêt pour 2030 » avait été évoqué par l’équipe japonaise en milieu de semaine, à l’occasion d’un échange téléphonique dans le cadre de la phase de dialogue mise en place par le CIO avec les villes postulantes.

A l’évidence, les Japonais ne viennent pas de découvrir que la succession de trois éditions olympiques en Asie (PyeongChang 2018, Tokyo 2020 et Pékin 2022) ne plaidait pas vraiment en leur faveur dans la course aux Jeux d’hiver en 2026. Ils n’ont pas non plus pris subitement conscience que la concurrence, européenne pour l’essentiel, allait dans le sens du souhait formulé par Thomas Bach d’attribuer les Jeux à « un pays traditionnel des sports d’hiver ».

Quant à l’argument des sondages, il laisse perplexe. Les Japonais n’ont jamais caché leur intention de faire l’économie d’un référendum sur la candidature. On les imagine mal se laisser gagner par le doute à la lecture d’une enquête d’opinion penchant pour une option plus tardive.

Reste une scénario: le double vote. Régulièrement évoquée, l’hypothèse d’un remake pour les Jeux d’hiver du film joué par le CIO pour le vote 2024/2028 a été maintes fois démentie par l’organisation olympique. Mais l’acharnement des Américains à se positionner dès maintenant pour les Jeux en 2030 laisse planer le doute.

En laissant entendre qu’ils pourraient renoncer à 2026 pour se concentrer sur 2030, les Japonais suivent l’exemple américain. Ils ne ferment aucune porte, mais en ouvrent une nouvelle. Sûrement pas la plus mauvaise stratégie.

Avec un dossier américain (Salt Lake City, Denver ou Reno-Tahoe), une candidature japonaise, et un possible projet norvégien (Lillehammer), la course aux Jeux d’hiver en 2030 aurait déjà une certaine allure. Double vote ou pas.

Pour rappel, le CIO a recensé sept « manifestations officielles d’intérêt » pour les Jeux d’hiver en 2026: Sion en Suisse, Graz en Autriche, Stockholm en Suède, Sapporo au Japon, Erzurum en Turquie, Calgary au Canada, et enfin Milan/Turin/Cortina d’Ampezzo en Italie. La prochaine session du CIO, en octobre 2018 à Buenos Aires, en marge des Jeux olympiques de la Jeunesse, doit officialiser les noms des villes retenues comme candidates.