Swiss Olympic a remis officiellement le dossier « Lausanne 2020 » au CIO – Patrick Baumann à la présidence de la candidature
Lausanne et Ittigen, le 17 juin 2014.
Ce matin, une importante délégation de « Lausanne 2020 », emmenée par le Président de Swiss Olympic, Jörg Schild, a officiellement remis son dossier de candidature pour les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) 2020 au Comité International Olympique, au siège de Vidy. Par ailleurs, Patrick Baumann, membre suisse du CIO et secrétaire général de la Fédération Internationale de Basketball (FIBA) prend dès aujourd’hui la présidence de la candidature.
« Avec la création des Jeux Olympiques de la Jeunesse, l’ancien président du CIO, Jacques Rogge, avait imaginé une symbiose entre le sport de compétition, la jeunesse et le mouvement olympique. Je suis convaincu que notre dossier rend justice à cette idée. J’exprime tous mes remerciements au Comité de candidature de Lausanne 2020 qui a produit des efforts considérables dans l’élaboration du dossier et qui l’a fait avec passion » a déclaré Jörg Schild, Président de Swiss Olympic, ce matin à Lausanne.
Un dossier de 200 pages
Le dossier de « Lausanne 2020 » comprend 200 pages et il existe en deux langues (français et anglais). Il explique en détail un projet innovant, créatif et participatif, et présente un programme destiné aux athlètes sur place en 2020, mais également aux jeunes de notre pays dans les années qui précèderont l’événement. Ces derniers mois, le comité de candidature a déployé des efforts impressionnants pour proposer un concept fort qui permettra à tous de vivre un moment inoubliable à Lausanne et dans le canton en janvier 2020. La remise du dossier de candidature symbolise aussi une phase intense de collaboration et d’échanges entre tous les partenaires concernés par le projet des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) en Suisse.
C’est à la fin juillet 2015, lors de sa session à Kuala Lumpur, que le CIO choisira la ville qui organisera les JOJ 2020. Une seule autre ville est candidate : Brasov, en Roumanie.
Le président Patrick Baumann est bien enraciné dans la région
Par ailleurs, la candidature a désormais son président, en la personne de Patrick Baumann, 47 ans. Membre du CIO depuis juillet 2007, il est actuellement secrétaire général de la Fédération internationale de basket (FIBA). Le choix de Patrick Baumann s’est fait en concertation et avec le soutien des quatre autres membres suisses du CIO, ainsi que de Swiss Olympic. Travaillant à Mies, Patrick Baumann a suivi ses études de droit à l’Université de Lausanne. Il est très attaché à la région qu’il connaît par ailleurs parfaitement. Sa connaissance des fonctionnements du CIO, son réseau, sa connaissance des sports d’été et d’hiver, sa maîtrise des langues font de Patrick Baumann un président de qualité pour « Lausanne 2020 »
Gian Gilli et Virginie Faivre font aussi partie de l’aventure
« Lausanne 2020 » s’entoure également des compétences de Gian Gilli et de Viriginie Faivre. Gian Gilli a été successivement directeur sportif des Championnats du Monde FIS de St-Moritz en 2003, CEO du Championnat du Monde IIHF de Hockey sur glace 2009 à Berne et Zurich, chef du sport d’élite chez Swiss Olympic et Chef de Mission de la délégation suisse à trois reprises. Gian Gilli sera le Monsieur «Sport » de cette candidature. Son rôle sera par ailleurs de travailler avec les fédérations nationales afin que les Jeux de la Jeunesse en Suisse laissent un véritable héritage sportif aux jeunes de notre pays. La vaudoise Virginie Faivre, double championne du monde de ski freestyle et récemment quatrième aux Jeux Olympiques de Sotchi, sera chargée de promouvoir l’ambitieux « Programme Culture et Education » de la candidature. Son vécu d’athlète freestyle de haut niveau, qu’elle a su concilier avec ses études, lui permettra de coller au mieux aux aspirations des jeunes athlètes en contribuant à façonner un programme utile, pertinent, ludique et interactif. Virginie Faivre travaillera avec l’équipe déjà en place ainsi qu’avec les différents partenaires académiques du projet, comme par exemple l’Université de Lausanne (UNIL) et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL).
