— Publié le 8 décembre 2014

Soutien croissant du monde du sport aux propositions de l’Agenda olympique 2020 – Olympiens et organismes sportifs appuient le projet

Communiqué

Capture d’écran 2014-12-08 à 09.29.08

Soutien croissant du monde du sport aux propositions de l’Agenda olympique 2020 – Olympiens et organismes sportifs appuient le projet

Des olympiens de premier plan et des représentants du mouvement sportif mondial se sont exprimés en faveur de l’Agenda olympique 2020. Des athlètes de renom originaires des cinq continents, qui, pour bon nombre d’entre eux, ont été associés à la préparation des 40 recommandations, ont apporté un appui massif au projet. Les membres du CIO réunis pour leur 127e Session à Monaco en début de semaine prochaine discuteront de l’Agenda olympique 2020, la feuille de route stratégique pour l’avenir du Mouvement olympique, et se prononceront sur son contenu.

Les recommandations s’articulent autour de trois grands sujets de réflexion – la durabilité, la crédibilité et la jeunesse. Elles ont pour but de préserver le caractère unique des Jeux Olympiques et de renforcer le rôle du sport dans la société.

La liste complète des recommandations est disponible ici.

Les recommandations de l’Agenda olympique 2020, qui feront l’objet d’un vote lors de la Session les 8 et 9 décembre, ont reçu l’appui de représentants de tous les continents et du monde du sport.

Cathy Freeman, triple olympienne et médaillée d’or dans le 400 m à Sydney en 2000, a déclaré : « Ces réformes sont importantes pour l’avenir de nombreux jeunes Australiens qui rêvent de représenter leur pays lors du plus grand événement sportif du monde, les Jeux Olympiques. Je suis fière que le Mouvement olympique australien ait contribué à l’élaboration de cette feuille de route. Je suis extrêmement heureuse bien sûr que ces réformes soient un pas de plus dans la lutte contre l’utilisation des substances illégales et des techniques médicales qui améliorent les performances ainsi que contre le trucage des matches et les autres formes d’activités illégales, et ce pour la protection des athlètes intègres. Cette action est essentielle pour la crédibilité de tous les sports, partout dans le monde. »

Ole Einar Bjørndalen, l’athlète le plus titré de l’histoire des Jeux Olympiques d’hiver, avec 13 médailles olympiques à son actif, et membre du CIO, a confié pour sa part : « Les recommandations de l’Agenda olympique 2020 devraient modifier le processus de candidature de manière positive. Les villes candidates auront la chance de se concentrer sur des Jeux adaptés au contexte local – sur le plan social, économique et environnemental – et je pense que c’est un grand pas en avant. »

À l’issue de la table ronde qui a réuni le président du CIO, Thomas Bach, et dix olympiens à l’occasion de la présentation des recommandations le 18 novembre dernier, Marsha Marescia, triple olympienne et hockeyeuse sud-africaine, a déclaré : « Je trouve l’Agenda olympique 2020 passionnant. C’est de bon augure pour les athlètes. Je trouve formidable que nous, athlètes, ayons pu contribuer à cette feuille de route et qu’on nous l’ait présentée. »

Julie Chu, joueuse de hockey sur glace américaine, quadruple olympienne, détentrice de trois médailles d’argent et d’une de bronze, a déclaré : « L’Agenda olympique 2020 est un atout pour garantir le succès à venir des Jeux Olympiques. Nous voulons que les jeunes – les futurs olympiens – puissent concourir et représenter leur pays sur une incroyable scène olympique. Je pense par ailleurs que la parité hommes-femmes est primordiale pour la défense des valeurs olympiques, pour le respect de tous les athlètes et pour s’assurer qu’ils ont tous les mêmes chances de poursuivre leurs rêves quel que soit leur sexe. J’aime les Jeux Olympiques car ils réunissent des personnes de tous les horizons grâce au sport. Nous représentons tous nos pays en compétition, mais nous représentons tous aussi l’esprit olympique dans nos actions, que ce soit sur l’aire de compétition ou en dehors. L’Agenda olympique 2020 permettra de renforcer l’esprit olympique entre les athlètes, les fans et les pays car il continuera d’unir le monde par le sport. »

Le Japonais Koji Murofushi, quadruple olympien, médaillé d’or à Athènes en 2004 en lancer de marteau, et directeur des sports du comité d’organisation des Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo, a également apporté son soutien aux recommandations : « Les Jeux de 2020 à Tokyo seront les premiers Jeux de l’Olympiade organisés dans le cadre de ces réformes, lesquelles ouvriront la voix à de grands changements pour les Jeux Olympiques, tels que l’ajout de sports, des sports chers aux futures villes hôtes et à leurs communautés respectives.

Ces réformes et d’autres, notamment celles liées à la procédure de candidature et à la sélection des futures villes candidates à l’organisation des Jeux, seront déterminantes et permettront d’aider les pays et villes potentiellement candidats à planifier et accueillir les Jeux tout en répondant aux priorités principales des villes hôtes, et en particulier de leurs habitants, ainsi qu’aux questions internationales et régionales. »

Claudia Bokel, présidente de la commission des athlètes du CIO et médaillée olympique d’argent en escrime, a pour sa part confié : « Par où commencer ? Il y a beaucoup de recommandations concernant les athlètes. J’apprécie particulièrement celle relative à la protection des athlètes intègres – c’est là le vrai sujet. Nous avons réellement besoin de protéger les athlètes intègres dans le cadre de la lutte contre le dopage, contre la corruption et par rapport au 6e Principe fondamental de l’Olympisme. Ces recommandations, du point de vue d’un athlète, sont les plus essentielles. Les 40 (20+20) recommandations sont toutes extrêmement importantes et n’apporteront que des avantages aux athlètes qui sont en lice aux Jeux et s’y préparent. »

Outre les nombreux athlètes qui sont venus apporter leur soutien à l’Agenda olympique 2020, d’autres partenaires du Mouvement olympique ont eux aussi tenu à témoigner de leur appui.

Le plus ancien membre du CIO, Vitaly Smirnov, a déclaré : « En tant que doyen des membres du CIO, j’ai vu beaucoup de changements. L’Agenda olympique 2020 est une formidable occasion pour le Mouvement olympique de tracer les grandes lignes de l’avenir, de veiller à ce que nous poursuivions le dialogue avec les jeunes athlètes et les jeunes fans et de nous assurer que les Jeux Olympiques restent un événement planétaire unique et inégalé dans le monde. Alors que je m’apprête à quitter mes fonctions de membre l’année prochaine, je suis persuadé que ces recommandations nous guideront vers un avenir solide – passionnant et novateur, mais également bien ancré dans nos traditions olympiques. »

Parmi les domaines clés abordés par les recommandations, citons une approche plus souple de la procédure de candidature, avec notamment la baisse des frais de candidature, l’assouplissement du programme olympique, avec l’ajout de la non-discrimination sur la base de l’orientation sexuelle dans la Charte olympique, le lancement d’une chaîne de télévision olympique et le renforcement et l’adaptation des principes de bonne gouvernance et d’éthique aux exigences en constante évolution. Les athlètes restent au cœur des 40 propositions, la protection des athlètes propres étant l’une des principales priorités du CIO.

L’Association des Comités Nationaux Olympiques (ACNO) a apporté son soutien total à l’Agenda olympique 2020 lors de son assemblée générale, tout comme le conseil exécutif de l’Association des fédérations internationales des sports olympiques d’été (ASOIF).

Le conseil exécutif de l’ACNO s’est unanimement prononcé en faveur des recommandations lors de sa réunion à Bangkok, Thaïlande, le mois dernier.

Le conseil de l’ASOIF a pour sa part discuté en détail les propositions 20+20 lors de sa réunion en novembre avant de conclure que l’Agenda olympique 2020 « traçait un avenir pour le Mouvement olympique qui renforce le rôle du sport dans la société ». Le conseil a ensuite appelé la Session du CIO à soutenir les recommandations afin « d’aider à maintenir la pertinence et la force du sport olympique alors que celui-ci continue de progresser et de grandir ».

Quant à l’Association des fédérations internationales des sports olympiques d’hiver (AIOWF), elle a, elle aussi, appuyé le projet. Son président, Gian-Franco Kasper, également membre du CIO et président de la FIS, a en effet confié : « Il doit y avoir de la place pour une large variété de projets olympiques et les propositions contenues dans l’Agenda olympique 2020 sont conçues pour encourager à se porter candidates davantage de villes aux idées différentes quant à la taille et à l’envergure des Jeux. Le CIO reste à l’écoute et souhaite que la procédure de candidature incite les villes et les gouvernements à proposer des Jeux attrayants pour leurs citoyens. »

Et d’ajouter : « Pour les sports d’hiver, il est impératif que les Jeux Olympiques d’hiver restent strictement limités aux sports de neige et de glace. Nous devons continuer à accroître leur popularité, inciter plus de villes à proposer des candidatures olympiques qui font leur promotion, et faire en sorte que les Jeux Olympiques demeurent attrayants dans le monde entier. »

Ces 20+20 propositions marquent le point d’orgue d’une année de débats et d’échanges ouverts, transparents et vastes entamés à la mi-2013. Après la dernière Session à Sotchi, où 211 interventions au total ont été enregistrées de la part des membres du CIO, plus de 40.000 communications du public invité à participer au processus par le président du CIO, Thomas Bach, ont été reçues.

Les discussions sur l’Agenda olympique 2020 ont été menées par les 14 groupes de travail qui étaient composés des parties prenantes du Mouvement olympique, soit des membres du CIO, des athlètes, des représentants des Fédérations Internationales et des Comités Nationaux Olympiques. Dans le cadre de cette démarche ouverte et participative, un certain nombre d’experts ont également été invités à participer, tels que des personnes de la société civile, ainsi que des représentants des principales organisations internationales, d’ONG et d’entreprises. Parmi les organisations représentées, citons les Nations Unies, Google, la Fondation Clinton, Transparency International, la Banque mondiale et le Victoria & Albert Museum.

Les idées formulées ont ensuite été développées par les commissions du CIO, un Sommet olympique et la commission exécutive.

La 127e Session du CIO sera retransmise en direct sur le site web www.olympic.org.

La cérémonie d’ouverture de la Session sera diffusée le dimanche 7 décembre à partir de 19h00 (CET). Les travaux de la Session s’ouvrent lundi 8 décembre à 9h00 (CET).

###