— Publié le 5 novembre 2014

Le CIO disqualifie un athlète pour violation des règles antidopage aux Jeux Olympiques de la Jeunesse d’été

Communiqué

 

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Le CIO disqualifie un athlète pour violation des règles antidopage aux Jeux Olympiques de la Jeunesse d’été

Le Comité International Olympique (CIO) a annoncé aujourd’hui qu’un athlète avait commis une infraction aux règles antidopage durant les 2es Jeux Olympiques de la Jeunesse d’été (JOJ) qui se sont déroulés en août dernier à Nanjing, Chine.

L’athlète, qui concourait en taekwondo, avait subi un contrôle ayant révélé la présence de furosémide, un diurétique classé comme substance interdite. Après examen des dossiers et informations à disposition, la commission disciplinaire du CIO, constituée par le  président du CIO et dirigée par le membre du CIO Richard Pound, a disqualifié l’athlète des JOJ de 2014. Du fait que l’athlète était mineur au moment de l’infraction aux règles antidopage, le CIO a choisi de ne pas divulguer son nom.

La commission disciplinaire a également appelé la Fédération mondiale de taekwondo et le Comité National Olympique concerné à rassembler des informations complémentaires sur les circonstances qui ont conduit à cette infraction aux règles antidopage, non seulement du côté de l’athlète mais aussi de son entourage – soit instructeurs,  médecins ou autres membres du personnel médical.

Le CIO insiste particulièrement sur l’enquête menée dans l’entourage des athlètes. Une commission placée sous la conduite du membre du CIO Sergey Bubka a été spécifiquement créée en 2010 pour aborder la question de la responsabilité de l’entourage des athlètes en cas d’allégations de dopage ainsi que pour éduquer les athlètes, les entraîneurs et le personnel d’encadrement en fournissant un cadre de référence sous forme de directives.

L’éducation, en particulier chez les mineurs, est essentielle pour protéger les athlètes propres. La commission disciplinaire a clairement indiqué que l’athlète devait être soutenu et informé davantage sur les dangers du dopage.

Dans le cadre du programme culturel et éducatif « Apprendre et partager » mis en place durant les JOJ à Nanjing, un stand d’information interactif, baptisé “Dis non au dopage”, et animé par l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), était proposé aux athlètes en quête d’informations dispensées par des spécialistes du monde entier. 

Le CIO a procédé à 596 contrôles antidopage (490 contrôles urinaires et 106 tests sanguins) au cours des JOJ à Nanjing. Tous les échantillons ont été analysés au laboratoire de Beijing accrédité par l’AMA.

Des contrôles ont été effectués avant et après les compétitions. Les contrôles de dopage comprenaient les analyses de détection de toutes les substances et méthodes interdites figurant dans la liste publiée par l’AMA.

Dans le cadre de sa politique de tolérance zéro à l’égard du dopage, le CIO conserve pendant dix ans les échantillons prélevés durant les Jeux Olympiques et les Jeux Olympique de la Jeunesse, ce qui lui permet de procéder à des analyses supplémentaires dans l’éventualité où de nouveaux tests entièrement validés seraient disponibles pour détecter la présence de nouvelles substances/méthodes interdites.

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Le Comité International Olympique  est une organisation internationale indépendante à but non lucratif, composée de volontaires déterminés à bâtir un monde meilleur par le sport. Il redistribue plus de 90 % de ses revenus au mouvement sportif au sens large, aidant ainsi les athlètes et les organisations sportives à tous les niveaux partout dans le monde.

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