— Publié le 15 mars 2022

L’AMA signe une entente avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est pour stimuler le développement de programmes antidopage

Communiqué

Montréal, le 14 mars 2022
L’Agence mondiale antidopage (AMA) a signé aujourd’hui un protocole d’entente avec l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE; ASEAN en anglais) pour collaborer à diverses activités de développement de programmes antidopage. La signature a eu lieu à Dubaï lors de la 17e réunion intergouvernementale Asie/Océanie sur la lutte contre le dopage dans le sport, organisée par l’organisation nationale antidopage des Émirats arabes unis.

Formée en 1967, l’ANASE est une organisation intergouvernementale établie en vertu de la Charte de l’ANASE et engagée à favoriser le renforcement des communautés grâce à l’amélioration des efforts de coopération et d’intégration de ses 10 États membres.

Le protocole d’entente, signé par le président de l’AMA, Witold Bańka, et le secrétaire général de l’ANASE, Dato Lim, a une durée initiale de trois ans et vise à aider les deux organisations à contribuer à la prévention du dopage dans la région en partenariat.

« Le système antidopage mondial repose sur la collaboration entre divers partenaires, et cette entente entre l’AMA et l’ANASE stimulera le travail réalisé par les gouvernements et les organisations nationales antidopage de l’Asie du Sud-Est, a déclaré M. Bańka. L’AMA existe pour servir les sportifs du monde entier. Nous sommes là pour leur donner la possibilité de concourir au meilleur de leurs capacités naturelles, sur un pied d’égalité. La collaboration officialisée par ce protocole d’entente est un autre exemple des mesures pratiques que nous prenons pour y parvenir. Je remercie l’ANASE et ses membres pour leur engagement en faveur du sport propre. »

« L’engagement des États membres et des partenaires concernés à prévenir le dopage permettra à l’ANASE d’optimiser le potentiel des ressources humaines requises à cet égard dans la région afin d’offrir un environnement de jeu juste et équitable à tous les sportifs », a commenté quant à lui M. Lim.

Dans le cadre de ce protocole d’entente, l’ANASE appuiera dans sa région la mise en œuvre du Code mondial antidopage (le Code), qui a pour but d’harmoniser les programmes antidopage dans tous les sports et pays du monde. L’ANASE s’assurera en outre que ses États membres font leur maximum pour accroître le renforcement des capacités antidopage dans la région.

Les membres de l’ANASE s’engagent également à mettre en œuvre des programmes efficaces d’éducation antidopage et de sensibilisation des sportifs, à s’assurer que les lois et les règlements nécessaires sont en place pour faire respecter les exigences du Code, et à collaborer avec l’AMA et les fédérations sportives internationales concernant toutes les questions liées à la protection du sport propre.

Pour sa part, l’AMA s’engage à collaborer avec l’ANASE, qu’elle soutiendra dans le cadre de ses projets communs visant l’ensemble de ses membres. Ce soutien comprendra notamment le partage d’informations et de ressources d’éducation et de formation. L’AMA s’assurera également que l’ANASE est invitée à ses événements et qu’elle est tenue au courant de toute question pertinente liée à l’antidopage.

Outre la signature de ce protocole d’entente, la réunion intergouvernementale Asie/Océanie, qui se tient les 14 et 15 mars à Dubaï, offre la possibilité aux représentants des gouvernements d’Asie et d’Océanie de se réunir à nouveau et de discuter d’importants enjeux liés à la lutte contre le dopage. En tout, 34 pays sont présents, virtuellement ou en personne. Le président de l’AMA, Witold Bańka, et la vice-présidente de l’Agence, Yang Yang, font partie des orateurs. Dans son discours (en anglais), M. Bańka a souligné en particulier trois aspects importants de la lutte antidopage : la nécessité pour chaque pays de disposer d’un programme antidopage solide et pertinent; l’importance pour la lutte contre le dopage à l’échelle mondiale de bénéficier d’un financement approprié; et le besoin d’un dialogue constructif avec les sportifs et d’un engagement significatif auprès d’eux.

Dans son discours (en anglais), Mme Yang a mis l’accent sur le travail en cours pour renforcer la qualité de l’éducation antidopage, notamment au moyen de la Plateforme d’éducation et d’apprentissage antidopage de l’AMA, connue sous le nom d’ADEL. Le directeur général de l’AMA, Olivier Niggli, a également livré une présentation sur les principaux éléments du travail de l’Agence en lien avec son plan stratégique 2020-2024.